L'Union viticole ne lâche rien
Dans un contexte de fragilité économique et de fortes incertitudes, l’Union Viticole redouble d’efforts pour soutenir les exploitants et défendre la filière. Alors que le secteur viticole affronte une conjoncture difficile – méventes, baisse de consommation, aléas climatiques et pression des taxes douanières –, l’organisation multiplie les rencontres avec ses partenaires institutionnels et économiques pour trouver des leviers d’action. Une entrevue avec le nouveau président du Conseil régional est d’ailleurs prévue prochainement.
Parmi les actions récentes, l’Union Viticole a engagé des discussions avec les services de l’État sur les taux de dégrèvement de la taxe foncière sur le foncier non bâti (TFNB), afin de soulager les viticulteurs touchés par les intempéries. Le montant global des dégrèvements atteint 464.000 euros. Un accord majeur a également été obtenu sur les fermages : une baisse exceptionnelle de 15 % sera appliquée en 2025 par rapport à 2024, allégeant ainsi les charges pesant sur les exploitations.Les partenaires institutionnels se sont, eux aussi, mobilisés. Le conseil Départemental, déjà actif dans la promotion des produits du terroir à travers des opérations de communication et des événements comme le Tour de France, a répondu favorablement à la demande de l’Union Viticole. Son président, André Accary, s’est engagé à renforcer la collaboration avec la profession et à organiser une réunion conjointe avec les services gestionnaires du RSA et le service Emploi de la FDSEA.La MSA a également été sollicitée sur de nombreux dossiers : échelonnement des cotisations, prise en charge partielle (PEC), soutien psychologique via Agri’écoute, simplification des outils TESA-S, statut...
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