Frêne
La chalarose ou maladie du flétrissement
Le champignon Chalara fraxinea pouvant provoquer la mortalité de du frêne continue de faire parler de lui, rapporte le CRPF Bourgogne dans son dernier bulletin.
Des frênes atteints par ce champignon sont régulièrement découverts. Identifiée d'abord en Haute-Saône, cette maladie touche fortement le Val de Saône et de façon plus générale les départements de Côte-d'Or et de Saône-et-Loire.
Reconnaître la présence du champignon
Au printemps, les rameaux ne débourrent pas. Plus tard dans la saison, les tiges flétrissent, allant jusqu’au dépérissement du houppier qui se reconstitue en prenant l'apparence d'une descente de cime. Sur les rameaux on observe des losanges rouge orangé au niveau de l'insertion des branches pouvant nécroser l'ensemble de la branche. Dans certains cas la maladie se développe sous la forme d'une discrète nécrose au collet.
Que faire ?
Ne plus planter de frêne, ne pas favoriser les régénérations naturelles à base de cette essence, éviter les investissements dans les jeunes peuplements. Dans les frênaies adultes, n'abattre que les tiges les plus atteintes, c'est à dire ayant perdu plus de 50 % de leur masse foliaire ou présentant des nécroses au pied. Ces nécroses dépréciant rapidement le bois du pied de l'arbre, il faut réagir rapidement dans ce cas de figure en exploitant et commercialisant les arbres touchés pour éviter une perte de valeur commerciale en bois d'œuvre. Une purge du pied est possible. Le fait de maintenir des sujets peu affectés permettra peut-être de, conserver les arbres développant une résistance. Pour mieux détecte les sujets gravement atteints, il est préférable de marquer les arbres e période de feuillaison, en particulier en fin d'été.
En cas de doute, les sylviculteurs sont invités à contacter les correspondants observateurs de Bourgogne :
• Morvan : Hervé Louis (CRPF) ; tél. : 03.80.64.30.97 ;
• Saône-et-Loire : Jean-Dominique Robin (DDT 71) ; tél. : 03.85.21.28.00.
Reconnaître la présence du champignon
Au printemps, les rameaux ne débourrent pas. Plus tard dans la saison, les tiges flétrissent, allant jusqu’au dépérissement du houppier qui se reconstitue en prenant l'apparence d'une descente de cime. Sur les rameaux on observe des losanges rouge orangé au niveau de l'insertion des branches pouvant nécroser l'ensemble de la branche. Dans certains cas la maladie se développe sous la forme d'une discrète nécrose au collet.
Que faire ?
Ne plus planter de frêne, ne pas favoriser les régénérations naturelles à base de cette essence, éviter les investissements dans les jeunes peuplements. Dans les frênaies adultes, n'abattre que les tiges les plus atteintes, c'est à dire ayant perdu plus de 50 % de leur masse foliaire ou présentant des nécroses au pied. Ces nécroses dépréciant rapidement le bois du pied de l'arbre, il faut réagir rapidement dans ce cas de figure en exploitant et commercialisant les arbres touchés pour éviter une perte de valeur commerciale en bois d'œuvre. Une purge du pied est possible. Le fait de maintenir des sujets peu affectés permettra peut-être de, conserver les arbres développant une résistance. Pour mieux détecte les sujets gravement atteints, il est préférable de marquer les arbres e période de feuillaison, en particulier en fin d'été.
En cas de doute, les sylviculteurs sont invités à contacter les correspondants observateurs de Bourgogne :
• Morvan : Hervé Louis (CRPF) ; tél. : 03.80.64.30.97 ;
• Saône-et-Loire : Jean-Dominique Robin (DDT 71) ; tél. : 03.85.21.28.00.
