La douce quiétude de l’Arconce

De l’époque romane originelle, il ne reste que l’autel au sein de l’actuelle église de Saint-Didier-en-Brionnais. Une bâtisse qui a été construite au XIXe siècle puisque la précédente s’avérait trop petite pour contenir tous les fidèles. Ce lieu de culte possède un splendide et très grand tabernacle en bois doré datant du XVIIe siècle. Un peu en dehors du village, au bord de la rivière l’Arconce, il est possible de découvrir le Moulin Guénard. En contrebas de ce dernier, une grande surface aqueuse attire invariablement les pêcheurs.

Et au milieu coule une rivière

Rivière aux multiples affluents, l’Arconce fait partie du bassin versant de la Loire. Elle serpente lentement à travers les prairies et les bocages du charolais avant de rejoindre le fleuve sauvage quelques kilomètres en amont de Digoin, à Varenne-Saint-Germain. L’Arconce prend davantage d’ampleur en aval de Charolles après avoir conflué avec la Semence, puis l’Ozolette. Conditionnée par de nombreux moulins, elle garde son cours sinueux tout le long de son cheminement. Bien qu’elle soit très intéressante pour le carnassier, l’Arconce est assez curieusement peu pêchée. Ses innombrables fosses renferment pourtant de belles populations de brochets de taille moyenne avec, parfois, la surprise d’un poisson de près d’un mètre. Idem pour les perches, très nombreuses et dépassant souvent les 500 grammes. De beaux sandres sont aussi présents sur l’aval, à proximité de la Loire. Très riche en goujons, chevesnes, barbeaux et autres cyprinidés d’eaux vives, l’Arconce renferme beaucoup de gardons et de brèmes en aval de Charolles. La pêche à la jambière permet de faire de belles fritures de goujons. Quant à la pêche de la carpe, elle se pratique surtout en aval de Saint-Didier-en-Brionnais,