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Qualité des céréales et biodiversité

La filière céréalière CRC s’engage

La filière céréalière CRC® "Culture raisonnée contrôlée" a annoncé, le 27 janvier, de nouveaux engagements en faveur de la Biodiversité, pour garantir encore davantage la qualité des céréales produites et le respect de l’environnement.
Le Bourguignon Etienne Henriot a rappelé à cette occasion que la filière, née dans les années 1990, compte aujourd’hui à travers toute la France, plus de 1.000 agriculteurs, vingt organismes collecteurs et stockeurs de céréales, dont Bourgogne du Sud, 27 moulins, des industriels et distributeurs et des artisans boulangers. Cela représente 150.000 tonnes de céréales produites sur une surface de 25.300 hectares.
Par Publié par Cédric Michelin
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L’histoire de la filière céréalière CRC® trouve avant tout sa source dans la démarche innovante et engagée d’une coopérative de l’Yonne, en Bourgogne, en 1989. Cette coopérative « CAPS » coopérative des producteurs du Sénonais, spécialisée dans la production de céréales pour bébés, décide de valoriser les exigences de qualité qu’elle s’impose et son savoir-faire, soucieuse et respectueuse de l’environnement et des risques sanitaires, en créant un label « CRC® – Culture Raisonnée Contrôlée ». Elle convainc un groupement de meuniers indépendants d’adopter ces exigences de qualité et de production et lance ainsi les prémisses de ce qui deviendra la filière céréalière CRC® : une démarche à caractère précurseur, à l’heure où les enjeux liés au Développement et à l’Agriculture Durables n’étaient pas encore au coeur du débat public.
En 2000, la filière céréalière CRC® naît de la fédération de professionnels autour de cette démarche qualité. Les professionnels qui y adhèrent représentent les différents maillons de la chaîne depuis la production des céréales CRC® jusqu’à la distribution des produits qui y sont issus.
Ils sont tous regroupés autour d’un objectif commun et partagé : « produire des céréales saines et de qualité dans le respect de l’environnement ». Cette filière comprend à ce jour une soixante de membres sur toute la France, dont Bourgogne du Sud en Saône-et-Loire.
Témoignage de Marc LUCOT, exploitant céréalier CRC® – Saulon-la-Chapelle –
Côte-d’Or – région Bourgogne
« En plus de la valorisation, l’engagement dans la démarche CRC®, c’est d’abord et avant
tout une conviction, qui relève à la fois de la conscience professionnelle et de la volonté
d’agir pour et en fonction de l’environnement. Sur la question de la biodiversité, les
avancées mises en place cette année vont dans le bon sens mais elles sont d’abord et
avant tout le reflet de ce que nous devrions tous, en tant qu’exploitants, faire au quotidien.
Pour ma part, bien entendu, je veillais scrupuleusement, depuis que j’ai débuté le métier, à
préserver la faune et la flore. A faire en sorte de ne pas détruire le nid d’une espèce, qu’elle
soit ou non protégée, quand bien même celui-ci se trouverait au milieu de mon champ,
quand bien même cela me conduit à ne pas récolter 5m2 de blé !
Etre agriculteur, être exploitant, c’est d’abord avoir la responsabilité de la nature qu’on
exploite, de la terre qu’on travaille, de ses spécificités, de ses besoins, de ses transformations.
C’est, toute l’année, être à l’écoute pour mieux la servir, afin qu’elle soit certes toujours plus
productive, mais surtout qu’elle le soit pour longtemps et dans le respect des équilibres
naturels. Parce que le CRC® contribue à promouvoir ces atouts, nous nous engageons bien
entendu dans cette filière, pour vouloir et exiger le meilleur. »

Témoignage de Louis TORTOCHOT, boulanger d’Yvon FORICHER – Dijon – Côte d’Or
– région Bourgogne
Au moment de la conception de notre projet, la question des matières premières est
rapidement devenue, outre la dimension purement qualitative et économique de ces
dernières, une vraie question de responsabilité vis à vis du consommateur et de notre
environnement. Existait-il sur le marché une démarche répondant à tous ces critères en
même temps ? Après des recherches rigoureuses et un aperçu des différents modes
d'agriculture, la réponse apparut comme évidente : Le CRC®.
Pour la première fois, une démarche remet la totalité de la filière en question, l'Homme et la
Nature reviennent au coeur de la problématique, avant le capital. Cela induit certes un coût
supplémentaire, mais quel plaisir d'offrir tous les jours des produits non seulement de qualité,
mais qui respectent l'environnement et qui sont viables économiquement pour le producteur
comme pour le consommateur !
Le fait que le cahier des charges de la démarche CRC® allie une obligation de moyens ET de
résultats nous permet d'avoir la garantie que les matières premières sont à la fois saines et de
qualité , c'est rassurant et en accord avec nos convictions.
Le CRC®, tout le monde s'y retrouve !!"

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