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MFR du Charolais-Brionnais

La MFR du Charolais-Brionnais prépare ses élèves aux mutations du métier

Pionnières de la formation par alternance en entreprise, les MFR ont toujours été au fait des évolutions réelles des métiers. La MFR du Charolais-Brionnais sensibilise ses élèves agriculteurs aux nouveaux défis environnementaux et sociétaux.

La MFR du Charolais-Brionnais prépare ses élèves aux mutations du métier

A Anzy-le-Duc, la Maison Familiale Rurale du Charolais-Brionnais compte cent jeunes en formation. Fidèle à son concept à dimension humaine, la MFR dispose d’une équipe de neuf enseignants et son principe repose exclusivement sur une alternance de cours en classe et de séjours en entreprise. Un principe souvent dévalorisé dans le concert de l’enseignement mais qui a pourtant toujours eu la cote dans le monde de l’entreprise.

Jusqu’alors, l’enseignement allait de la quatrième jusqu’au bac pro, toujours par alternance. Depuis la rentrée dernière, la MFR du Charolais-Brionnais propose aussi de l’apprentissage. « En alternance, les élèves passent une partie de leurs temps de formation chez plusieurs patrons ce qui leur permet de voir différentes entreprises et productions. En apprentissage, les jeunes ont un seul patron. Nos élèves peuvent commencer leur formation en alternance et continuer en apprentissage après avoir choisi un patron attitré », explique Arnaud Decompoix, le directeur.

La MFR du Charolais-Brionnais accueille des élèves en 4è et 3è « orientation ». Elle prépare à un CAP « maintenance bâtiments de collectivités » ainsi qu’aux bacs pro « aménagement paysager » et « conduite et gestion d’une entreprise agricole ». La MFR d’Anzy-le-Duc a aussi la particularité de dispenser un certificat de spécialisation (CS) « acheteur estimateur de bétail ». L’an prochain, un BTS ACSE complètera l’offre de la MFR, informe le directeur.

La préservation de la ressource

Si l’alternance et l’apprentissage sont en soi déjà une garantie d’ouverture à l’actualité des métiers, la MFR du Charolais-Brionnais prépare ses élèves aux évolutions et aux futurs défis de l’agriculture. En Bac pro « conduite et gestion d’une entreprise agricole », les jeunes ont, depuis l’an dernier, une épreuve « sur la gestion des ressources communes. Il s’agit d’étudier l’agrosystème de l’exploitation qui les accueille et de définir ses impacts sur la ressource commune, autrement dit l’eau, le sol, l’air, les énergies fossiles, la biodiversité, la santé globale de la population voisine… », détaille Arnaud Decompoix. « Cette étude de cas très concrète à partir de l’exploitation du maître d’apprentissage ou d’alternance amène l’élève à analyser le système dans sa globalité en passant en revue, par exemple, la gestion des effluents, l’alimentation des animaux, la conduite du troupeau… Tout ce qui directement ou indirectement a des impacts sur l’environnement », fait valoir le directeur.

« Contrairement à ce que l’on craignait, cette épreuve est plutôt bien perçue par les maîtres de stages », confie Arnaud Decompoix. « Ils y trouvent une opportunité de voir où ils en sont dans ce domaine. Certains en tirent des pistes pour améliorer leur système. Dans l’ensemble, on s’aperçoit que les choses ne sont pas si mauvaises que les médias ne le disent », ajoute le directeur. « Le travail des élèves montre même que l’agriculture a des impacts très positifs, notamment grâce au pâturage, aux haies... ».

Préparés à se diversifier ou à changer de système…

A l’écoute des mutations qui touchent l’agriculture et la société, la MFR du Charolais-Brionnais fait en sorte de donner une vision la plus diversifiée possible à ses élèves. Une ouverture indispensable, car plus que jamais, l’agriculteur doit être prêt à s’adapter à des attentes et des marchés changeants. Ainsi, une découverte de l’élevage bio est inscrite au programme des bac pro d’Anzy-le-Duc. Ils sont aussi initiés aux circuits courts et à la vente directe. On leur fait rencontrer des producteurs, des abattoirs, des points de vente… Les jeunes sont sensibilisés aux possibilités de diversification ainsi qu’aux changements de systèmes envisageables. Dans leur rapport de bac pro, à partir de l’expérience de leurs patrons, les futurs agriculteurs ont aussi à se questionner sur la vie sociétale, informe Arnaud Decompoix. Il s’agit de prendre en compte ce qui contribue à qualité de vie, au bien-être de l’éleveur et de sa famille.

La MFR du Charolais-Brionnais prépare ses élèves aux mutations du métier

La MFR du Charolais-Brionnais prépare ses élèves aux mutations du métier

A Anzy-le-Duc, la Maison Familiale Rurale du Charolais-Brionnais compte cent jeunes en formation. Fidèle à son concept à dimension humaine, la MFR dispose d’une équipe de neuf enseignants et son principe repose exclusivement sur une alternance de cours en classe et de séjours en entreprise. Un principe souvent dévalorisé dans le concert de l’enseignement mais qui a pourtant toujours eu la cote dans le monde de l’entreprise.

Jusqu’alors, l’enseignement allait de la quatrième jusqu’au bac pro, toujours par alternance. Depuis la rentrée dernière, la MFR du Charolais-Brionnais propose aussi de l’apprentissage. « En alternance, les élèves passent une partie de leurs temps de formation chez plusieurs patrons ce qui leur permet de voir différentes entreprises et productions. En apprentissage, les jeunes ont un seul patron. Nos élèves peuvent commencer leur formation en alternance et continuer en apprentissage après avoir choisi un patron attitré », explique Arnaud Decompoix, le directeur.

La MFR du Charolais-Brionnais accueille des élèves en 4è et 3è « orientation ». Elle prépare à un CAP « maintenance bâtiments de collectivités » ainsi qu’aux bacs pro « aménagement paysager » et « conduite et gestion d’une entreprise agricole ». La MFR d’Anzy-le-Duc a aussi la particularité de dispenser un certificat de spécialisation (CS) « acheteur estimateur de bétail ». L’an prochain, un BTS ACSE complètera l’offre de la MFR, informe le directeur.

La préservation de la ressource

Si l’alternance et l’apprentissage sont en soi déjà une garantie d’ouverture à l’actualité des métiers, la MFR du Charolais-Brionnais prépare ses élèves aux évolutions et aux futurs défis de l’agriculture. En Bac pro « conduite et gestion d’une entreprise agricole », les jeunes ont, depuis l’an dernier, une épreuve « sur la gestion des ressources communes. Il s’agit d’étudier l’agrosystème de l’exploitation qui les accueille et de définir ses impacts sur la ressource commune, autrement dit l’eau, le sol, l’air, les énergies fossiles, la biodiversité, la santé globale de la population voisine… », détaille Arnaud Decompoix. « Cette étude de cas très concrète à partir de l’exploitation du maître d’apprentissage ou d’alternance amène l’élève à analyser le système dans sa globalité en passant en revue, par exemple, la gestion des effluents, l’alimentation des animaux, la conduite du troupeau… Tout ce qui directement ou indirectement a des impacts sur l’environnement », fait valoir le directeur.

« Contrairement à ce que l’on craignait, cette épreuve est plutôt bien perçue par les maîtres de stages », confie Arnaud Decompoix. « Ils y trouvent une opportunité de voir où ils en sont dans ce domaine. Certains en tirent des pistes pour améliorer leur système. Dans l’ensemble, on s’aperçoit que les choses ne sont pas si mauvaises que les médias ne le disent », ajoute le directeur. « Le travail des élèves montre même que l’agriculture a des impacts très positifs, notamment grâce au pâturage, aux haies... ».

Préparés à se diversifier ou à changer de système…

A l’écoute des mutations qui touchent l’agriculture et la société, la MFR du Charolais-Brionnais fait en sorte de donner une vision la plus diversifiée possible à ses élèves. Une ouverture indispensable, car plus que jamais, l’agriculteur doit être prêt à s’adapter à des attentes et des marchés changeants. Ainsi, une découverte de l’élevage bio est inscrite au programme des bac pro d’Anzy-le-Duc. Ils sont aussi initiés aux circuits courts et à la vente directe. On leur fait rencontrer des producteurs, des abattoirs, des points de vente… Les jeunes sont sensibilisés aux possibilités de diversification ainsi qu’aux changements de systèmes envisageables. Dans leur rapport de bac pro, à partir de l’expérience de leurs patrons, les futurs agriculteurs ont aussi à se questionner sur la vie sociétale, informe Arnaud Decompoix. Il s’agit de prendre en compte ce qui contribue à qualité de vie, au bien-être de l’éleveur et de sa famille.

La MFR du Charolais-Brionnais prépare ses élèves aux mutations du métier

La MFR du Charolais-Brionnais prépare ses élèves aux mutations du métier

A Anzy-le-Duc, la Maison Familiale Rurale du Charolais-Brionnais compte cent jeunes en formation. Fidèle à son concept à dimension humaine, la MFR dispose d’une équipe de neuf enseignants et son principe repose exclusivement sur une alternance de cours en classe et de séjours en entreprise. Un principe souvent dévalorisé dans le concert de l’enseignement mais qui a pourtant toujours eu la cote dans le monde de l’entreprise.

Jusqu’alors, l’enseignement allait de la quatrième jusqu’au bac pro, toujours par alternance. Depuis la rentrée dernière, la MFR du Charolais-Brionnais propose aussi de l’apprentissage. « En alternance, les élèves passent une partie de leurs temps de formation chez plusieurs patrons ce qui leur permet de voir différentes entreprises et productions. En apprentissage, les jeunes ont un seul patron. Nos élèves peuvent commencer leur formation en alternance et continuer en apprentissage après avoir choisi un patron attitré », explique Arnaud Decompoix, le directeur.

La MFR du Charolais-Brionnais accueille des élèves en 4è et 3è « orientation ». Elle prépare à un CAP « maintenance bâtiments de collectivités » ainsi qu’aux bacs pro « aménagement paysager » et « conduite et gestion d’une entreprise agricole ». La MFR d’Anzy-le-Duc a aussi la particularité de dispenser un certificat de spécialisation (CS) « acheteur estimateur de bétail ». L’an prochain, un BTS ACSE complètera l’offre de la MFR, informe le directeur.

La préservation de la ressource

Si l’alternance et l’apprentissage sont en soi déjà une garantie d’ouverture à l’actualité des métiers, la MFR du Charolais-Brionnais prépare ses élèves aux évolutions et aux futurs défis de l’agriculture. En Bac pro « conduite et gestion d’une entreprise agricole », les jeunes ont, depuis l’an dernier, une épreuve « sur la gestion des ressources communes. Il s’agit d’étudier l’agrosystème de l’exploitation qui les accueille et de définir ses impacts sur la ressource commune, autrement dit l’eau, le sol, l’air, les énergies fossiles, la biodiversité, la santé globale de la population voisine… », détaille Arnaud Decompoix. « Cette étude de cas très concrète à partir de l’exploitation du maître d’apprentissage ou d’alternance amène l’élève à analyser le système dans sa globalité en passant en revue, par exemple, la gestion des effluents, l’alimentation des animaux, la conduite du troupeau… Tout ce qui directement ou indirectement a des impacts sur l’environnement », fait valoir le directeur.

« Contrairement à ce que l’on craignait, cette épreuve est plutôt bien perçue par les maîtres de stages », confie Arnaud Decompoix. « Ils y trouvent une opportunité de voir où ils en sont dans ce domaine. Certains en tirent des pistes pour améliorer leur système. Dans l’ensemble, on s’aperçoit que les choses ne sont pas si mauvaises que les médias ne le disent », ajoute le directeur. « Le travail des élèves montre même que l’agriculture a des impacts très positifs, notamment grâce au pâturage, aux haies... ».

Préparés à se diversifier ou à changer de système…

A l’écoute des mutations qui touchent l’agriculture et la société, la MFR du Charolais-Brionnais fait en sorte de donner une vision la plus diversifiée possible à ses élèves. Une ouverture indispensable, car plus que jamais, l’agriculteur doit être prêt à s’adapter à des attentes et des marchés changeants. Ainsi, une découverte de l’élevage bio est inscrite au programme des bac pro d’Anzy-le-Duc. Ils sont aussi initiés aux circuits courts et à la vente directe. On leur fait rencontrer des producteurs, des abattoirs, des points de vente… Les jeunes sont sensibilisés aux possibilités de diversification ainsi qu’aux changements de systèmes envisageables. Dans leur rapport de bac pro, à partir de l’expérience de leurs patrons, les futurs agriculteurs ont aussi à se questionner sur la vie sociétale, informe Arnaud Decompoix. Il s’agit de prendre en compte ce qui contribue à qualité de vie, au bien-être de l’éleveur et de sa famille.