Homologation Cruiser OSR sur colza
La nécessité de valider grandeur nature
La section nationale apicole de la FNSEA demande au ministre de
l’agriculture d’intervenir sur la mise en place d’un programme
spécifique de surveillance vis-à-vis des abeilles suite à l’homologation
du Cruiser OSR sur colza. Cette démarche est nécessaire pour éviter
l’émergence de faux conflits entre apiculture et agriculture.
l’agriculture d’intervenir sur la mise en place d’un programme
spécifique de surveillance vis-à-vis des abeilles suite à l’homologation
du Cruiser OSR sur colza. Cette démarche est nécessaire pour éviter
l’émergence de faux conflits entre apiculture et agriculture.
L’avis de l’Agence nationale de Sécurité alimentaire (Anses), base scientifique pour l’homologation de Cruiser OSR fait référence à un risque acceptable sur la présence de la substance Thiaméthoxam dans les pollens de colza et le nectar. L’avis de l’Anses est fondé sur des essais dont deux en conditions de production pendant quatre années. La section nationale demande au ministère de l’agriculture de définir le cadre d’un plan de surveillance en condition d’utilisation agricole réelle en 2012. Cette validation grandeur nature permettrait de conforter les agriculteurs utilisateurs et de répondre aux interrogations des apiculteurs. Une telle démarche aurait aussi pour objectif d’évaluer l’impact de la double utilisation possible de Cruiser dans les assolements céréaliers (colza et maïs).
La section apicole de la FNSEA regroupant des apiculteurs professionnels souhaite que les modalités techniques soient établies par l’institut technique de la filière apicole (ITSAP-Institut de l’Abeille) et les instituts des grandes cultures végétales.
Un rapport gagnant/gagnant
La production de colza est stratégique sur le plan économique pour l’apiculture professionnelle car la floraison de cette culture constitue la première miellée de l’année. Pour les producteurs de colza, cette culture est emblématique de la démarche Ecophyto 2018 : réduction de 50 % de l’utilisation de phytosanitaires.
L’enjeu commun des apiculteurs et des agriculteurs est bien d’agir de concert pour éviter notamment les émissions de poussière au semis et de mettre en œuvre des itinéraires techniques favorables aux abeilles. Des études récentes montrent que la présence des pollinisateurs et des abeilles a un impact majeur sur le rendement en colza de l’ordre de 10 %. Sur la base d’un rendement moyen de 35 quintaux par hectare, la pollinisation représente un gain de 150 € par hectare.
La section apicole de la FNSEA regroupant des apiculteurs professionnels souhaite que les modalités techniques soient établies par l’institut technique de la filière apicole (ITSAP-Institut de l’Abeille) et les instituts des grandes cultures végétales.
Un rapport gagnant/gagnant
La production de colza est stratégique sur le plan économique pour l’apiculture professionnelle car la floraison de cette culture constitue la première miellée de l’année. Pour les producteurs de colza, cette culture est emblématique de la démarche Ecophyto 2018 : réduction de 50 % de l’utilisation de phytosanitaires.
L’enjeu commun des apiculteurs et des agriculteurs est bien d’agir de concert pour éviter notamment les émissions de poussière au semis et de mettre en œuvre des itinéraires techniques favorables aux abeilles. Des études récentes montrent que la présence des pollinisateurs et des abeilles a un impact majeur sur le rendement en colza de l’ordre de 10 %. Sur la base d’un rendement moyen de 35 quintaux par hectare, la pollinisation représente un gain de 150 € par hectare.