Douglas
La nécrose cambiale
Depuis les sécheresses de 2003 et 2005, on observe de plus en plus fréquemment des déformations et des nécroses sur les troncs de douglas, qui n'entraînent pas forcément un dépérissement des arbres, mais des dégradations significatives de la qualité des bois, apprend-t-on dans la dernière lettre du forestier éditée par le CRPF Bourgogne.
Ces nécroses - pratiquement invisibles au début - sont dues à l'altération du cambium (couche de cellules fragiles sous l'écorce qui permet la fabrication des cernes de bois et le grossissement des tiges). Cette altération perturbe le grossissement des bois sur un ou plusieurs secteurs de la circonférence, et entraîne progressivement des déformations de plus en plus importantes des troncs. Elles suivent le fil du bois et présentent une largeur variable. La partie touchée par ces nécroses peut atteindre plusieurs mètres de haut. Des bourrelets cicatriciels latéraux se forment autour de cette lésion, située sous l'écorce qui reste adhérente. C'est donc au fur et à mesure de la croissance des arbres et de la dégradation de l'aubier parfois colonisé par des champignons lignivores, que les symptômes deviennent visibles.
Ce phénomène a été signalé dès les années 1990, en Bretagne et Normandie avant de se manifester, après 2000, en Bourgogne et dans le Massif Central. Toutes les zones de basse altitude de la Bourgogne sont aujourd'hui touchées.
L’origine de ce dysfonctionnement est relativement complexe, les premières observations écartent toute cause biotique. Il semblerait que ponctuellement existent des liens entre l'apparition de ces nécroses dans un peuplement et l'impact de la tempête ou des sécheresses et canicules. Ces nécroses semblent également en lien étroit avec les contraintes stationneIles et sylvicoles subies par les peuplements. Pour mieux quantifier l'importance de ce phénomène dans les régions bourguignonnes productrices de douglas, une enquête a été lancée en juillet 2011 par le DSF (Département de la santé des Forêts) avec l'appui du CRPF de Bourgogne. Les résultats de cette enquête seront transmis au cours d'une journée programmée en 2012.
Ce phénomène a été signalé dès les années 1990, en Bretagne et Normandie avant de se manifester, après 2000, en Bourgogne et dans le Massif Central. Toutes les zones de basse altitude de la Bourgogne sont aujourd'hui touchées.
L’origine de ce dysfonctionnement est relativement complexe, les premières observations écartent toute cause biotique. Il semblerait que ponctuellement existent des liens entre l'apparition de ces nécroses dans un peuplement et l'impact de la tempête ou des sécheresses et canicules. Ces nécroses semblent également en lien étroit avec les contraintes stationneIles et sylvicoles subies par les peuplements. Pour mieux quantifier l'importance de ce phénomène dans les régions bourguignonnes productrices de douglas, une enquête a été lancée en juillet 2011 par le DSF (Département de la santé des Forêts) avec l'appui du CRPF de Bourgogne. Les résultats de cette enquête seront transmis au cours d'une journée programmée en 2012.