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Accord UE/Mercosur

La procédure avance malgré la contestation

L’accord commercial UE/Mercosur n’en finit plus de susciter le débat, mais le processus de conclusion suit son chemin. Après avoir clarifié sa position, la France cherche à obtenir une hypothétique minorité de blocage tout en posant ses exigences à une éventuelle ratification alors que Bruxelles maintient son cap. Au Parlement européen, la demande d’avis de la CJUE, qui aurait pu bloquer l’accord, a été rejetée, ce qui ouvre la voie à une signature en décembre.

La procédure avance malgré la contestation

Y aura-t-il la signature de l’accord UE/Mercosur, le 25 décembre, au pied du sapin de Noël de la Commission européenne ? C’est la délicate question à laquelle vont devoir répondre les États membres de l’UE au cours des prochaines semaines. À l’occasion de son audition devant la commission des Affaires économiques du Sénat le 19 novembre, la ministre française de l’Agriculture, Annie Genevard, a fait un point sur le nombre d’États membres susceptibles de soutenir une minorité de blocage contre la signature de l’accord UE/Mercosur qui devient de plus en plus hypothétique. Pour l’heure, la France compte sur le soutien de la Pologne, de la Hongrie, de l’Autriche, « possiblement » de la Roumanie, de la Belgique, « possiblement de l’Irlande », et « très probablement pas » de l’Italie, a listé Annie Genevard. La ministre de l’Agriculture rapporte la « défection des Pays-Bas », qui « est cruelle pour nous ». Et de revenir sur le cas de la Roumanie : « dans ce concert des Nations, la réalité d’un jour n’est pas celle du lendemain ».Les lignes rougesParis pousse également, en parallèle, pour faire valoir ses exigences sur le con...

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