Diabotrica
La profession prend ses responsabilités...
Face au désengagement de l’Etat, la profession n'a pas d'autre choix que d'assumer ses responsabilités - et plus encore ! - dans la gestion du dossier Diabotrica. Retour sur les dernières évolutions du dossier...
La réunion de l’instance décisionnelle du dispositif de solidarité dédié à Diabotrica a eu lieu le 20 janvier dernier. Face aux résultats des piégeages de 2011, l’AGPM a souligné la clairvoyance des professionnels et le succès du dispositif de lutte mis en place par la France. En effet, la comparaison avec l’Allemagne est éloquente, avec 13 fois moins de captures en Alsace que de l’autre côté du Rhin. Et ce, malgré un programme de lutte plus dur que le dispositif français avec une rotation du maïs imposée une année sur 3 (une année sur 6 en France). Le rôle de la lutte larvicide semble donc stratégique, motivant les démarches multiples de l’AGPM pour élargir les produits de lutte disponibles.
Sortie du monopole…
Finalement les agriculteurs des zones de confinement ou des zones de lutte renforcée (rotation 1 an sur 3) en confinement devront utiliser exclusivement du Force 1.5G pour la lutte obligatoire, alors que ceux des zones de confinement auront le choix sur les années de lutte obligatoire entre le Belem 0.8 (possible tous les ans) ou le Force 1.5G (possible 1 an sur 3). Si cette situation complexe et limitée à deux produits est encore insatisfaisante, elle permet néanmoins de sortir du monopole dans lequel les agriculteurs étaient enfermés.
Par ailleurs, la DGAL a affirmé donner son accord à l’accompagnement financier de la lutte renforcée en confinement. Le courrier adressé à l’AGPM établit cette indemnisation sur la base de 175 €/ha/an de rotation pour la quote-part de l’État, la profession intervenant au même niveau. Au final les agriculteurs des zones renforcées en confinement seront donc indemnisés sur les mêmes bases que ceux des foyers en éradication, ce qui correspond exactement à la revendication de la profession.
Parallèlement, les demandes d’indemnisation instruites ont été validées. La profession a décidé d’indemniser deux cas particuliers que le ministère refusait de prendre en compte, de même qu’il a refusé de considérer l’indemnisation des organismes qui ont pris en charge le fonctionnement du mécanisme de solidarité aux côtés des professionnels. Il a précisé néanmoins que cela serait possible dans le cadre du futur Fonds de mutualisation sanitaire et environnemental. La Caisse de solidarité professionnelle prendra donc seule en charge, à titre exceptionnel, pour ne pas pénaliser l’engagement des acteurs dans la mise en œuvre de la solidarité, la totalité du coût de fonctionnement des deux premières années du dispositif d’indemnisation Diabrotica.
Dans ce dossier encore, chacun notera les efforts importants réalisés par la profession ainsi que sa grande responsabilité dans la gestion de ce dossier, alors que l’État, non seulement n’accompagne pas assez la lutte par de nouveaux moyens disponibles, mais aura refusé un engagement financier minime mais très symbolique de la solidarité de la totalité de la filière agricole sur le dossier Diabrotica.
Sortie du monopole…
Finalement les agriculteurs des zones de confinement ou des zones de lutte renforcée (rotation 1 an sur 3) en confinement devront utiliser exclusivement du Force 1.5G pour la lutte obligatoire, alors que ceux des zones de confinement auront le choix sur les années de lutte obligatoire entre le Belem 0.8 (possible tous les ans) ou le Force 1.5G (possible 1 an sur 3). Si cette situation complexe et limitée à deux produits est encore insatisfaisante, elle permet néanmoins de sortir du monopole dans lequel les agriculteurs étaient enfermés.
Par ailleurs, la DGAL a affirmé donner son accord à l’accompagnement financier de la lutte renforcée en confinement. Le courrier adressé à l’AGPM établit cette indemnisation sur la base de 175 €/ha/an de rotation pour la quote-part de l’État, la profession intervenant au même niveau. Au final les agriculteurs des zones renforcées en confinement seront donc indemnisés sur les mêmes bases que ceux des foyers en éradication, ce qui correspond exactement à la revendication de la profession.
Parallèlement, les demandes d’indemnisation instruites ont été validées. La profession a décidé d’indemniser deux cas particuliers que le ministère refusait de prendre en compte, de même qu’il a refusé de considérer l’indemnisation des organismes qui ont pris en charge le fonctionnement du mécanisme de solidarité aux côtés des professionnels. Il a précisé néanmoins que cela serait possible dans le cadre du futur Fonds de mutualisation sanitaire et environnemental. La Caisse de solidarité professionnelle prendra donc seule en charge, à titre exceptionnel, pour ne pas pénaliser l’engagement des acteurs dans la mise en œuvre de la solidarité, la totalité du coût de fonctionnement des deux premières années du dispositif d’indemnisation Diabrotica.
Dans ce dossier encore, chacun notera les efforts importants réalisés par la profession ainsi que sa grande responsabilité dans la gestion de ce dossier, alors que l’État, non seulement n’accompagne pas assez la lutte par de nouveaux moyens disponibles, mais aura refusé un engagement financier minime mais très symbolique de la solidarité de la totalité de la filière agricole sur le dossier Diabrotica.