Laives
La station de traitement de pesticides en fonction
Suite à la présence renouvelée d’atrazine dans des prélèvements d’eau, le syndicat des eaux de la région de Sennecey-le-Grand avait été mis en demeure d’installer une unité de traitement des eaux. Une structure inaugurée le 4 février dernier permettra d’avoir désormais zéro pesticide.
Générant parfois des conflits dans des contrées encore éloignées de l’Hexagone, l’eau est devenue une denrée sinon rare du moins extrêmement précieuse. Un constat qui prévaut également pour la France et en Saône-et-Loire, département qui possède, il faut le rappeler, une des meilleurs qualités de ses eaux. Un bien collectif qu’il convient de préserver pour le bien de tous. Face à une présence répétée d’atrazine dans différents prélèvements et une eau jugée un temps non potable par l’Agence régionale de santé, le syndicat des eaux de la région de Sennecey-le-Grand avait dû prendre le taureau par les cornes en installant dans les plus brefs délais une station de traitement de pesticides sur la commune de Laives.
Un investissement conséquent
Basée sur le principe du charbon actif, cette structure est en fonctionnement depuis le 12 janvier dernier. Un système visiblement efficace puisque l’on ne trouve plus aujourd’hui aucune trace de pesticide dans l’eau. Capable de traiter 100 m³ par heure, cette unité a nécessité plus de sept mois de travaux. Mais surtout un investissement conséquent de 375.000 €HT. Quant à la répartition du financement, elle s’établit de la manière suivante : 63,3 % pour le seul syndicat des eaux, 30 % pour l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, 4,1 % pour la réserve parlementaire du sénateur Jean-Paul Emorine et 2,6 % pour le conseil général. Désormais, les 7.000 habitants des dix communes - Beaumont-sur-Grosne, Etrigny, Gigny-sur-Saône, La Chapelle-de-Bragny, Laives, Lalheue, Messey-sur-Grosne, Montceaux-Ragny, Nanton et Saint-Cyr - desservies par le syndicat des eaux peuvent consommer une eau parfaitement saine. Une réelle satisfaction pour Philippe Duriaux, président du syndicat des eaux, lequel doit en parallèle supporter le coûteux renouvellement du réseau de distribution qui dessert les usagers. Une démarche qui ne s’arrête pas à l’inauguration du 2 février. « Les analyses effectuées depuis la mise en place du charbon actif ont révélé l’absence de trace de pesticide. Par la suite, un certain nombre de parcelles vont être remises en prés, d’autres vont être limitées au regard de l'usage des phytosanitaires et d’engrais, en fonction du niveau d’infiltration. Cela doit être effectif avant la fin du mois de septembre ».
Captages d’eau Grenelle : la profession s’organise !
Un investissement conséquent
Basée sur le principe du charbon actif, cette structure est en fonctionnement depuis le 12 janvier dernier. Un système visiblement efficace puisque l’on ne trouve plus aujourd’hui aucune trace de pesticide dans l’eau. Capable de traiter 100 m³ par heure, cette unité a nécessité plus de sept mois de travaux. Mais surtout un investissement conséquent de 375.000 €HT. Quant à la répartition du financement, elle s’établit de la manière suivante : 63,3 % pour le seul syndicat des eaux, 30 % pour l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, 4,1 % pour la réserve parlementaire du sénateur Jean-Paul Emorine et 2,6 % pour le conseil général. Désormais, les 7.000 habitants des dix communes - Beaumont-sur-Grosne, Etrigny, Gigny-sur-Saône, La Chapelle-de-Bragny, Laives, Lalheue, Messey-sur-Grosne, Montceaux-Ragny, Nanton et Saint-Cyr - desservies par le syndicat des eaux peuvent consommer une eau parfaitement saine. Une réelle satisfaction pour Philippe Duriaux, président du syndicat des eaux, lequel doit en parallèle supporter le coûteux renouvellement du réseau de distribution qui dessert les usagers. Une démarche qui ne s’arrête pas à l’inauguration du 2 février. « Les analyses effectuées depuis la mise en place du charbon actif ont révélé l’absence de trace de pesticide. Par la suite, un certain nombre de parcelles vont être remises en prés, d’autres vont être limitées au regard de l'usage des phytosanitaires et d’engrais, en fonction du niveau d’infiltration. Cela doit être effectif avant la fin du mois de septembre ».
Captages d’eau Grenelle : la profession s’organise !
Face aux enjeux que représente la protection des points de captages Grenelle, avec le risque d’une sanctuarisation importante d’hectares agricoles, les départements bourguignons, avec l’aide d’Orama et d’Arvalis, ont décidé d’organiser une méthodologie d’accompagnement des exploitants concernés. Pour ce faire, une réunion régionale aura lieu le 28 février pour faire un état des lieux dans les départements et déterminer les actions à mener.
Pour tout renseignement, n'hésitez pas à contacter la section céréalière de la FDSEA au 03.85.29.55.30.
