Conjoncture Céréales
Le dynamisme de l’exportation
Dopée par la baisse de l’euro par rapport au dollar, les exportations de
blé ont été très dynamiques pendant la première moitié de la campagne.
blé ont été très dynamiques pendant la première moitié de la campagne.
La première partie de la campagne céréalière française s’est illustrée par un très bon courant d’exportation de blé tendre vers les pays tiers, avec 5,2 Mt réalisées (dont 47 % à destination de l’Algérie, 21 % pour l’Afrique sub-saharienne et 19 % vers le Maroc). Alors que l’objectif envisagé pour l’ensemble de la campagne est de 8,7 Mt, chiffre augmenté de 100.000 par rapport à décembre dernier compte tenu du dynamisme confirmé de nos exportations ces dernières semaines. Le record des exportations pays tiers de la dernière campagne, 12,9 Mt ne sera certes pas approché, en premier lieu parce que notre disponible exportable est bien plus réduit et, en second, en raison du retour de la concurrence de la Russie absente du marché mondial l’an dernier. Mais déjà, si l’on considère les ventes à l’Union Européenne revues également en hausse de 135.000 t, à 6,62 Mt, ce niveau de d’exportation, s’il était dépassé risquerait de déséquilibrer les bilans. Le stock prévu de fin de campagne a en effet encore été abaissé de près de 200.000 t, à 2,28 Mt, le plus bas de ces cinq dernières années. La prévision de collecte a été quasi reconduite à 30,57 Mt (dont près de 70 % réalisés au 1er décembre), tout comme les utilisations intérieures, notamment les incorporations par les fabricants d’aliment du bétail, maintenues au bon niveau de 5,1 Mt.
Prix soutenus
L’accélération plutôt inattendue de l’exportation ces dernières semaines, est avant tout, la conséquence du fort recul de l’euro par rapport au dollar, qui a redonné une bonne compétitivité au blé français, compétitivité concrétisée par la participation de la France aux deux derniers appels d’offres égyptiens pour un total de 180.000 t, faisant jeu égal sur les prix, avec la Russie et l’Ukraine. La fin de campagne risque donc d’être tendue, même si l’on considère l’extrême volatilité actuelle des prix pour l’ensemble des céréales. FranceAgriMer n’a pas modifié notablement ses bilans orge, sauf une légère baisse du poste exportation. Les utilisations intérieures sont maintenues, notamment pour l’incorporation dans l’alimentation animale : 1,2 Mt. Le stock de report, augmenté de 60.000 t, à 9,36 Mt serait inférieur de 34 % à celui de la dernière campagne, et le plus faible depuis 2007/2008. Dans ces conditions le prix de l’orge se maintient à un niveau proche de celui du blé. Le conseil céréales a revu en hausse de 90.000 t sa précédente estimation de collecte de maïs pour la porter à 13,52 Mt. Le bon niveau des exportations a été confirmé et malgré une augmentation minime du stock de report, celui-ci restera parmi les plus faibles de ces dernières années.
Prix soutenus
L’accélération plutôt inattendue de l’exportation ces dernières semaines, est avant tout, la conséquence du fort recul de l’euro par rapport au dollar, qui a redonné une bonne compétitivité au blé français, compétitivité concrétisée par la participation de la France aux deux derniers appels d’offres égyptiens pour un total de 180.000 t, faisant jeu égal sur les prix, avec la Russie et l’Ukraine. La fin de campagne risque donc d’être tendue, même si l’on considère l’extrême volatilité actuelle des prix pour l’ensemble des céréales. FranceAgriMer n’a pas modifié notablement ses bilans orge, sauf une légère baisse du poste exportation. Les utilisations intérieures sont maintenues, notamment pour l’incorporation dans l’alimentation animale : 1,2 Mt. Le stock de report, augmenté de 60.000 t, à 9,36 Mt serait inférieur de 34 % à celui de la dernière campagne, et le plus faible depuis 2007/2008. Dans ces conditions le prix de l’orge se maintient à un niveau proche de celui du blé. Le conseil céréales a revu en hausse de 90.000 t sa précédente estimation de collecte de maïs pour la porter à 13,52 Mt. Le bon niveau des exportations a été confirmé et malgré une augmentation minime du stock de report, celui-ci restera parmi les plus faibles de ces dernières années.