Les alternatives au tout chimique
la Mare Dandon, à Jouvençon en Bresse, pour une visite d'essais de
désherbage mécanique du maïs et des témoignages.
Pour échanger sur différentes stratégies de désherbage alternatif des maïs, la chambre d'agriculture de Saône-et-Loire organise le lundi 25 juin une visite d'essais avec témoignages de plusieurs agriculteurs sur leurs pratiques en matière de désherbage mécanique. Cette visite se déroulera sur une parcelle du Gaec de la Mare Dandon située à proximité de Jouvençon.
Au programme de l'après-midi :
- les enjeux environnementaux : réseau de ferme de références Dephy Ecophyto ;
- quelques mots sur le réseau Dephy sur le bassin versant de la Seille ;
- témoignage de Julien Voisin, Gaec de la Mare Dandon, engagé dans le dispositif sur les leviers agronomiques mobilisés pour réduire l'utilisation des herbicides.
Résultats de l'essai désherbage maïs :
Pour différentes stratégies testées (du tout chimique au tout mécanique), observation des résultats visuels et présentation des chiffrages en terme de consommations de matière active, coût du désherbage, temps de travail et consommation énergétique.
Stratégies de désherbage alternatif des maïs :
Témoignages d'agriculteurs sur l'utilisation de différents outils de désherbage mécanique (bineuse, herse étrille, houe rotative, désherbineuse) : comment construire un itinéraire intégrant le désherbage mécanique ?
Accès : depuis la RD 971 (commune de Jouvençon), première route à droite à la sortie de Jouvençon dans le sens Cuisery-Louhans (route qui longe le cimetière), puis suivre le fléchage.
Renseignements auprès d’Émilie Chaumont (tél. : 03.85.29.55.72) ou Martine Despréaux-Robelin (tél. : 03.85.72.43.36), chambre d'agriculture de Saône-et-Loire, 59 rue du 19 mars 1962, BP 522, 71010 Mâcon cedex.
Des difficultés pour semer
La pluie incessante de ces derniers temps a des conséquences très concrètes pour tous les exploitants qui attendent de pouvoir semer leurs derniers maïs, dans des terres totalement détrempées et qui ne parviennent pas à ressuyer. Cela est particulièrement vrai en Bresse, où il est simplement impossible de pénétrer dans nombre de parcelles du fait des inondations constantes des rivières, voire des biefs, ce qui impose en plus une surveillance permanente du niveau de l'eau dans les prairies, alors que certaines sont d'ores et déjà sous l'eau. Au regard de l'évolution climatique, il serra certainement impossible pour un grand nombre d'agriculteurs de finir les semences de maïs en regard des terrains beaucoup trop détrempés. Nous en reparlerons dans notre prochaine édition.
