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Désherbage du soja

Limiter la concurrence adventice

La mauvaise maîtrise de l’enherbement est souvent le premier facteur limitant du potentiel de la culture du soja.
Par Publié par Cédric Michelin
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Avec l’arrivée du Pulsar 40 en 2010, la maîtrise des adventices par la chimie s’est nettement améliorée mais cela ne doit pas occulter les autres solutions possibles parmi lesquelles le désherbage mécanique. Pour se prémunir des écueils, le bon sens veut également que l’on évite d’implanter un soja dans une parcelle a priori très infestée.

Les stratégies herbicides en programme sont plus robustes


Depuis 2010, Pulsar 40 complète et renforce la gamme des solutions herbicides qui jusque-là était très restreinte (Ronstar, Basagran SG, Mercantor Gold, Prowl 400…). Son large spectre d’efficacité, son niveau de contrôle des flores difficiles (ambroisie, chanvre d’eau) et sa sélectivité acceptable vis-à-vis du soja, ont fait du Pulsar 40 la première solution utilisée.
Les essais conduits par le Cétiom ont confirmé l’intérêt de cette solution. Ils ont également montré que Pulsar 40 pouvait être avantageusement complété par une base Prowl 400 ou Mercantor Gold. L’efficacité est en effet renforcée sur graminées, chénopodes, morelles, laiterons, matricaires… Les levées échelonnées sont mieux maîtrisées. Le fractionnement de Pulsar 40 en deux passages permet aussi une bonne maîtrise des adventices. Dans les parcelles avec une problématique graminées, l’application d’une base en prélevée suivie de Pulsar 40 reste néanmoins plus sécuritaire qu’un fractionnement en post levée.

Le soja est adapté au désherbage mécanique



Herse étrille, houe rotative et bineuse peuvent être utilisées pour le désherbage du soja dans la mesure où le passage d’outil est adapté au stade de la culture. L’objectif de chaque intervention est de limiter l’impact sur le peuplement de la culture et de détruire un maximum d’adventices. Ces techniques nécessitent observations et réactivité car l’intervention doit être déclenchée en fonction du stade de la culture, du stade des adventices, de l’état du sol et des conditions météo le jour même et après le passage.

Sur des parcelles faiblement infestées ou en production bio, un programme de désherbage 100 % mécanique peut s’envisager. Plusieurs passages d’outils, associés à un faux-semis, sont généralement nécessaires. En agriculture conventionnelle, les outils mécaniques ont également un intérêt et peuvent s’associer avec des solutions chimiques : le désherbage mixte peut permettre de réduire les quantités de produits appliquées sans compromettre la compétitivité de la culture. Un binage peut sauver une situation lorsque le programme herbicide est mis en échec, car il n’existe aucune autre alternative en rattrapage.


Pour en savoir plus, connectez-vous sur www.cetiom.fr !


Vous retrouverez toutes les informations utiles sur la conduite du soja sur le nouveau site du Cétiom dans la rubrique "Cultiver du soja". Vous retrouverez également en ligne la brochure soja 2012, le guide de culture soja bio édité en mars 2011. Vous pourrez à votre guise consulter, télécharger en format pdf ou bien encore commander ces brochures si vous préférez la version papier. Enfin, nous avons mis à votre disposition l’intégralité des contenus présentés lors de la réunion technique dédiée au soja le 19 janvier 2012 à Bourg-en-Bresse, dans la rubrique "publication et documents de la zone Nord et Est" (lien d’accès direct : www.cetiom.fr/espaces-regionaux/publications-documents/regions-nord-et-est/syntheses-dossiers-rtr/).


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