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BTS TSMA Lycée René Cassin

Lycée René Cassin toujours à l’écoute des besoins de formation

Le lycée René Cassin de Mâcon est l’un des 28 établissements à proposer le BTS TSMA, Techniques et services en matériel agricole. S’il avait été précurseur il y a plus de 20 ans (avec un homologue normand), le lycée a innové cette année encore avec son BTS TSMA option viticole. Deux diplômes qui forment en deux ans des jeunes assurés de trouver du travail très rapidement.

Lycée René Cassin toujours à l’écoute des besoins de formation

Cinq élèves en première année, cinq autres en deuxième année. Les dix jeunes qui suivent la formation BTS TSMA, pour technique et services en matériel agricole sont particulièrement accompagnés tout au long de leur cursus. Sans parler qu’ils sont assurés de trouver du travail une fois diplômé.
Non seulement le secteur agricole recrute mais il est surtout en manque de main-d’œuvre qualifiée pour gérer ses engins de plus en plus techniques.
Cependant, ces jeunes acquièrent plus des « compétences de service que de maintenance, précise ainsi leur responsable pédagogique Michel Thorineau. Ils sont ainsi plus destinés à devenir conseiller ou inspecteur technique, démonstrateur ou expert ».
La base de la formation s’effectue évidemment sur les tracteurs, ce qui est d’autant plus intéressant que l’on « y retrouve toutes les technologies qui existent : moteur, hydraulique, informatique, etc ». L’établissement loue la plupart de ses matériels auprès de constructeur « pour avoir toujours à disposition le matériel dernier cri ». Mais d’autres engins sont aussi prêtés pour quelques semaines par des sociétés, en échange de jours de formation de leurs équipes effectués dans les locaux du lycée. Du donnant-donnant qui permet là aussi aux élèves de bénéficier des derniers outils sortis.

Des idées de projets

Ces jeunes sortent du lycée avec un bagage particulièrement complet. En cours, ils apprennent surtout à déterminer d’où vient une panne et à régler les appareils pour une utilisation ou un rendement optimum ; lors de leurs stages, essentiellement effectués chez des concessionnaires, ils sont plutôt amenés à les réparer. « Ils apprennent alors beaucoup le savoir-faire, à comprendre les assemblages des pièces et les réglages », fait remarquer Michel Thorineau. Ces phases très techniques ne peut que leur être favorable pour compléter leur apprentissage.

Mais ces stages en confrontation directe avec les problématiques des machines agricoles représentent surtout une excellente source d’inspiration pour leur projet d’étude de deuxième année.
« C’est en étant à l’écoute des pannes, qu’ils peuvent identifier un besoin réel et trouver un sujet de projet ». Ce sujet est de toute façon validé par une commission nationale qui établit un cahier des charges avec les objectifs à atteindre. Cependant, l’élève sera plus jugé sur les moyens mis en œuvre, sa démarche technique globale, que sur une réussite véritable et concrète. Selon le projet, « cela peut se concrétiser par une représentation par ordinateur ».

 Implication de tout un secteur

Ces projets d’étude se calquent forcément aux problématiques du moment ou à venir, comme les questions de développement durable qui ressortent naturellement. Ainsi, actuellement, l’un des jeunes développe un capteur à installer sur une écimeuse servant à désherber les orges de printemps chez un agriculteur bio. L’écimeuse est la réalisation de l’agriculteur en question, il avait cependant besoin d’un coup de main pour son fonctionnement : lui se charge de régler la barre de coupe avant mais il a mandaté le jeune en BTS pour qu’il mette au point le capteur qui permettra de régler automatiquement les deux barres de coupe arrière en fonction du réglage avant.
Le jeune n’a désormais plus que quelques semaines pour s’exécuter… mais cela semble bien parti, plusieurs enseignants se penchant sur la question en intégrant les problématiques posées à leurs propres cours.

Ces projets d’étude peuvent aussi être très différents, comme l’organisation de journées portes ouvertes avec essai de matériel et interventions d’organismes extérieurs.
Ainsi il y a plusieurs années maintenant, la chambre d’agriculture avait elle-même sollicité des élèves de BTS de René Cassin pour qu’ils écrivent les protocoles d’essai au moment de la sortie des engins télescopiques.
Un autre projet en cours concerne les coûts de mécanisation sur une exploitation bio. De là, devrait découler « la mise au point d’une application pour téléphone mobile permettant aux agriculteurs de gérer et de mieux optimiser leur désherbage mécanique », indique Michel Thorineau.

Ainsi, ce BTS suit naturellement les évolutions même des problématiques agricoles et des nouvelles techniques et technologies. En fin de cursus, il met sur le marché du travail des jeunes aptes à travailler immédiatement, mais surtout amener à devenir rapidement des experts dans un domaine ou à se voir confier des responsabilités.

Lycée René Cassin toujours à l’écoute des besoins de formation

Lycée René Cassin toujours à l’écoute des besoins de formation

Cinq élèves en première année, cinq autres en deuxième année. Les dix jeunes qui suivent la formation BTS TSMA, pour technique et services en matériel agricole sont particulièrement accompagnés tout au long de leur cursus. Sans parler qu’ils sont assurés de trouver du travail une fois diplômé.
Non seulement le secteur agricole recrute mais il est surtout en manque de main-d’œuvre qualifiée pour gérer ses engins de plus en plus techniques.
Cependant, ces jeunes acquièrent plus des « compétences de service que de maintenance, précise ainsi leur responsable pédagogique Michel Thorineau. Ils sont ainsi plus destinés à devenir conseiller ou inspecteur technique, démonstrateur ou expert ».
La base de la formation s’effectue évidemment sur les tracteurs, ce qui est d’autant plus intéressant que l’on « y retrouve toutes les technologies qui existent : moteur, hydraulique, informatique, etc ». L’établissement loue la plupart de ses matériels auprès de constructeur « pour avoir toujours à disposition le matériel dernier cri ». Mais d’autres engins sont aussi prêtés pour quelques semaines par des sociétés, en échange de jours de formation de leurs équipes effectués dans les locaux du lycée. Du donnant-donnant qui permet là aussi aux élèves de bénéficier des derniers outils sortis.

Des idées de projets

Ces jeunes sortent du lycée avec un bagage particulièrement complet. En cours, ils apprennent surtout à déterminer d’où vient une panne et à régler les appareils pour une utilisation ou un rendement optimum ; lors de leurs stages, essentiellement effectués chez des concessionnaires, ils sont plutôt amenés à les réparer. « Ils apprennent alors beaucoup le savoir-faire, à comprendre les assemblages des pièces et les réglages », fait remarquer Michel Thorineau. Ces phases très techniques ne peut que leur être favorable pour compléter leur apprentissage.

Mais ces stages en confrontation directe avec les problématiques des machines agricoles représentent surtout une excellente source d’inspiration pour leur projet d’étude de deuxième année.
« C’est en étant à l’écoute des pannes, qu’ils peuvent identifier un besoin réel et trouver un sujet de projet ». Ce sujet est de toute façon validé par une commission nationale qui établit un cahier des charges avec les objectifs à atteindre. Cependant, l’élève sera plus jugé sur les moyens mis en œuvre, sa démarche technique globale, que sur une réussite véritable et concrète. Selon le projet, « cela peut se concrétiser par une représentation par ordinateur ».

 Implication de tout un secteur

Ces projets d’étude se calquent forcément aux problématiques du moment ou à venir, comme les questions de développement durable qui ressortent naturellement. Ainsi, actuellement, l’un des jeunes développe un capteur à installer sur une écimeuse servant à désherber les orges de printemps chez un agriculteur bio. L’écimeuse est la réalisation de l’agriculteur en question, il avait cependant besoin d’un coup de main pour son fonctionnement : lui se charge de régler la barre de coupe avant mais il a mandaté le jeune en BTS pour qu’il mette au point le capteur qui permettra de régler automatiquement les deux barres de coupe arrière en fonction du réglage avant.
Le jeune n’a désormais plus que quelques semaines pour s’exécuter… mais cela semble bien parti, plusieurs enseignants se penchant sur la question en intégrant les problématiques posées à leurs propres cours.

Ces projets d’étude peuvent aussi être très différents, comme l’organisation de journées portes ouvertes avec essai de matériel et interventions d’organismes extérieurs.
Ainsi il y a plusieurs années maintenant, la chambre d’agriculture avait elle-même sollicité des élèves de BTS de René Cassin pour qu’ils écrivent les protocoles d’essai au moment de la sortie des engins télescopiques.
Un autre projet en cours concerne les coûts de mécanisation sur une exploitation bio. De là, devrait découler « la mise au point d’une application pour téléphone mobile permettant aux agriculteurs de gérer et de mieux optimiser leur désherbage mécanique », indique Michel Thorineau.

Ainsi, ce BTS suit naturellement les évolutions même des problématiques agricoles et des nouvelles techniques et technologies. En fin de cursus, il met sur le marché du travail des jeunes aptes à travailler immédiatement, mais surtout amener à devenir rapidement des experts dans un domaine ou à se voir confier des responsabilités.

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