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Face à la sécheresse

Pensez aux repousses de colza !

Avec la sécheresse, les éleveurs peuvent être à la recherche de sources
complémentaires d’alimentation pour leurs animaux durant l’été. Les
repousses de colza constituent une ressource potentiellement
intéressante mais à rationner à un tiers maximum de la ration...
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Les repousses de colza peuvent être utilisées comme fourrages par les vaches laitières en pâturage ou à l'auge. Les variétés actuelles sont toutes à basse teneur en glucosinolates ; il n'y a donc pas de problèmes d’appétence.
Si les conditions sont favorables à la pousse rapide, ce fourrage peut être très riche en nitrates, et notamment en azote soluble. Il est donc recommandé de ne pas dépasser 40 % de la matière sèche (MS) totale de la ration sous forme de colza. Il est nécessaire d’apporter un peu de foin ou de paille ou des concentrés pour permettre aux micro-organismes du rumen d'utiliser l'azote soluble et limiter –à la clôture– la consommation des animaux. Le problème du risque Nitrate est à rapprocher de celui du pâturage des choux fourragers. Comme les choux, le colza contient en effet des facteurs anémiants, dont l'excès de consommation provoque une hémolyse.
Les repousses devront donc être rationnées de façon assez stricte, en se limitant à un tiers (1/3) maximum de la ration journalière.

Une digestibilité élevée


Pour la valeur alimentaire il est possible se référer à celle du colza fourrager : la digestibilité est élevée quel que soit le stade (80 à 84 %), ainsi que la teneur en matières azotées (15 à 20 %).
Pour les valeurs alimentaires, il est aussi possible se référer aux valeurs pour un colza immature (stade plus jeune qu'un colza fourrager en dérobé) :

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A ce stade il y a environ 90 à 110 g de matière sèche par kg de produit brut.

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