Route des vins du Mâconnais-Beaujolais
Quel chemin suivre ?
Quel chemin prendre ? C'est la question qui s'est posée lors de l'assemblée générale de la Route des vins Mâconnais-Beaujolais. En effet, le syndicat de promotion est obligé de déménager pour cause de vente des
locaux par la propriétaire.
locaux par la propriétaire.
L'affaire ne s'est pas réglée sans polémique. En cause, deux projets en compétition...
Pour sa part, Jean-Claude Bernardet souhaitait que le syndicat prenne toute sa dimension en s'implantant rue Dombey, proche d'une place mâconnaise fréquentée. « Un endroit emblématique à Mâcon, propre à donner toute son ampleur à ce syndicat indispensable à la promotion de notre territoire viticole ». Pour son projet, le secrétaire du syndicat avait préalablement sollicité les collectivités, au conseil général notamment, ainsi que la chambre de commerce et d'industrie, pour obtenir des aides financières et assurer la viabilité de ce projet. Autre argument qu'il fit valoir, l'hébergement par Mâcon-Habitat pour un loyer modique de 290 euros mensuel hors taxe. Jean-Claude Bernardet affirmait que le second projet conduirait immanquablement à la disparition de la Route des vins.
Second projet qui était rappelé et proposé par le président Daniel Juvanon : un hébergement provisoire d'une durée conventionnée de deux ans dans les locaux de l'Office de tourisme communautaire de la place Saint-Pierre à Mâcon. « Deux ans, le temps de remettre la Route des vins à flot, qui est dans le rouge aujourd'hui. Deux ans pour bénéficier des compétences d'un OT et son directeur à la pointe de la modernité. Deux ans pour sauver l'emploi de Vanessa (salariée du syndicat) et la Route des vins. Il s'agit là d'un plan de sauvetage, ni plus ni moins, avec la volonté ferme de poursuivre et d'amplifier les animations et la promotion sur le terrain ».
Moins visible mais tout aussi efficace ?
Point faible d'un hébergement à l'OT, évoqué par quelques membres de l'assemblée, le manque de visibilité de la Route des vins si elle devait, comme c'est prévu, bénéficier d'un bureau au 2e étage. « Les viticulteurs qui paient pour les deux, ne paieront plus qu'une fois et la Route disparaîtra... » argumentait une viticultrice. Pas suffisant pour la majorité, qui reprenait pour elle les arguments de Danièle Juvanon et du président de la CAMVAL, Claude Patard : « nous sommes dans le cas d'un sauvetage et la Route des vins n'a pas besoin d'une vitrine telle que nous la présente Jean-Claude Bernardet, d'autant que les subventions hypothétiques ne sont justement qu’hypothétiques. Mieux vaut miser sur la promotion de terrain. Les gens de l'OT seront tout à fait à même de donner de la documentation spécifique aux passants, l'OT étant d'ailleurs ouvert plus souvent que la Route des vins ».
Point faible du projet rue Dombey, les incertitudes financières. Et des locaux qui sont à rénover pour un coût encore ignoré. Donc un déménagent plus tard, « trop tard » selon le président Juvanon. « L'urgence est actuelle. On en est à compter le moindre timbre. Aller à l'OT coûtera une prestation de service de 3 000 euros par an. La vitrine de Jean-Claude coûtera le chauffage, l'électricité et sans doute quelques travaux de rénovation pour un local dont on ne sait pas quand il sera disponible. On a une chance de s'en sortir à l'OT, et de sauver l'emploi de Vanessa. Dans deux ans si ça va mieux, on fera ce que l'on voudra. »
35 contre 13
Fin de l'assemblée. Le vote a dégagé une large majorité pour un hébergement conventionné de deux ans à l'Office de tourisme communautaire (35 pour ce projet, 13 pour le projet de Jean-Claude Bernardet). Rappelons que 78 communes adhèrent à la Route des vins du Mâconnais-Beaujolais. Le déménagement sera effectif dans quelques semaines.
Les voitures connectées au Web
Pour sa part, Jean-Claude Bernardet souhaitait que le syndicat prenne toute sa dimension en s'implantant rue Dombey, proche d'une place mâconnaise fréquentée. « Un endroit emblématique à Mâcon, propre à donner toute son ampleur à ce syndicat indispensable à la promotion de notre territoire viticole ». Pour son projet, le secrétaire du syndicat avait préalablement sollicité les collectivités, au conseil général notamment, ainsi que la chambre de commerce et d'industrie, pour obtenir des aides financières et assurer la viabilité de ce projet. Autre argument qu'il fit valoir, l'hébergement par Mâcon-Habitat pour un loyer modique de 290 euros mensuel hors taxe. Jean-Claude Bernardet affirmait que le second projet conduirait immanquablement à la disparition de la Route des vins.
Second projet qui était rappelé et proposé par le président Daniel Juvanon : un hébergement provisoire d'une durée conventionnée de deux ans dans les locaux de l'Office de tourisme communautaire de la place Saint-Pierre à Mâcon. « Deux ans, le temps de remettre la Route des vins à flot, qui est dans le rouge aujourd'hui. Deux ans pour bénéficier des compétences d'un OT et son directeur à la pointe de la modernité. Deux ans pour sauver l'emploi de Vanessa (salariée du syndicat) et la Route des vins. Il s'agit là d'un plan de sauvetage, ni plus ni moins, avec la volonté ferme de poursuivre et d'amplifier les animations et la promotion sur le terrain ».
Moins visible mais tout aussi efficace ?
Point faible d'un hébergement à l'OT, évoqué par quelques membres de l'assemblée, le manque de visibilité de la Route des vins si elle devait, comme c'est prévu, bénéficier d'un bureau au 2e étage. « Les viticulteurs qui paient pour les deux, ne paieront plus qu'une fois et la Route disparaîtra... » argumentait une viticultrice. Pas suffisant pour la majorité, qui reprenait pour elle les arguments de Danièle Juvanon et du président de la CAMVAL, Claude Patard : « nous sommes dans le cas d'un sauvetage et la Route des vins n'a pas besoin d'une vitrine telle que nous la présente Jean-Claude Bernardet, d'autant que les subventions hypothétiques ne sont justement qu’hypothétiques. Mieux vaut miser sur la promotion de terrain. Les gens de l'OT seront tout à fait à même de donner de la documentation spécifique aux passants, l'OT étant d'ailleurs ouvert plus souvent que la Route des vins ».
Point faible du projet rue Dombey, les incertitudes financières. Et des locaux qui sont à rénover pour un coût encore ignoré. Donc un déménagent plus tard, « trop tard » selon le président Juvanon. « L'urgence est actuelle. On en est à compter le moindre timbre. Aller à l'OT coûtera une prestation de service de 3 000 euros par an. La vitrine de Jean-Claude coûtera le chauffage, l'électricité et sans doute quelques travaux de rénovation pour un local dont on ne sait pas quand il sera disponible. On a une chance de s'en sortir à l'OT, et de sauver l'emploi de Vanessa. Dans deux ans si ça va mieux, on fera ce que l'on voudra. »
35 contre 13
Fin de l'assemblée. Le vote a dégagé une large majorité pour un hébergement conventionné de deux ans à l'Office de tourisme communautaire (35 pour ce projet, 13 pour le projet de Jean-Claude Bernardet). Rappelons que 78 communes adhèrent à la Route des vins du Mâconnais-Beaujolais. Le déménagement sera effectif dans quelques semaines.
Les voitures connectées au Web
En attendant les voitures sans chauffeur - Google car par exemple -, les constructeurs du monde entier annoncent leurs nouvelles stratégies de connecter les automobiles au web. Ainsi, Peugeot et Renault, pour ne citer que les Françaises, ont déjà annoncé la voiture connectée, avec l'intégration de carte Sim et des abonnements annuels. Les services d'Internet vont donc pouvoir rentrer dans les habitacles de voitures. Et le tourisme et donc l'oenotourisme s'en trouveront modifiés à l'avenir (e-commerce, réalité augmentée, recherche vocale et sémantique, internet des objets et machine à machine...)