Sécheresse
Rationaliser l’implantation du maïs ?
En ciblant la culture de maïs lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale,
le 24 mai, le ministre de l'Agriculture s'est attiré les foudres de l'AGPM qui rappelle que cette culture a de nombreux atouts, y compris au regard de la ressource en eau.
le 24 mai, le ministre de l'Agriculture s'est attiré les foudres de l'AGPM qui rappelle que cette culture a de nombreux atouts, y compris au regard de la ressource en eau.
Lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, le 24 mai, le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a indiqué que « la première conséquence » à « tirer » de la sécheresse actuelle et des prochaines sécheresses à venir en raison du changement climatique, « c'est adapter le type de culture pour favoriser le développement de cultures plus économes en eau ». Il s’agit ainsi d’« éviter de développer sur un certain nombre de parties du territoire la culture du maïs, qui est une belle et grande culture, mais qui n'est pas nécessairement appropriée à certaines terres et qui est comme on le sait très consommatrice en eau ». Le ministre a aussi évoqué « des investissements pour avoir une irrigation plus économe en eau », mentionnant le goutte à goutte. Enfin, la dernière direction pour Bruno Le Maire, « indispensable », consiste à « développer les investissements pour avoir davantage de retenues d'eau » lorsqu’elle tombe en hiver. Un axe qui est défendu très fortement par la FNSEA et la profession dans son ensemble.
Immédiatement, les producteurs de maïs de l’AGPM ont réagi à ces propos en soulignant que « c’est bel et bien le maïs qui a sauvé les élevages en 1976 (année d’une sécheresse exceptionnelle, ndlr) et pendant la sécheresse de 2003 » et que « cette année encore, la culture du maïs (…) viendra au secours de nombreux élevages ». L’AGPM juge « pour le moins déplacé que de viser le maïs » alors que, depuis un mois, « ce sont bel et bien les cultures d’hiver qui souffrent de la chaleur et profitent de l’irrigation ». Et de se défendre : « arrêter le maïs, c’est se priver de l’une des cultures consommant le moins d’eau au kilo de matière sèche produite. Si la culture utilise l’eau en été, elle en consomme peu et produit beaucoup ».
Immédiatement, les producteurs de maïs de l’AGPM ont réagi à ces propos en soulignant que « c’est bel et bien le maïs qui a sauvé les élevages en 1976 (année d’une sécheresse exceptionnelle, ndlr) et pendant la sécheresse de 2003 » et que « cette année encore, la culture du maïs (…) viendra au secours de nombreux élevages ». L’AGPM juge « pour le moins déplacé que de viser le maïs » alors que, depuis un mois, « ce sont bel et bien les cultures d’hiver qui souffrent de la chaleur et profitent de l’irrigation ». Et de se défendre : « arrêter le maïs, c’est se priver de l’une des cultures consommant le moins d’eau au kilo de matière sèche produite. Si la culture utilise l’eau en été, elle en consomme peu et produit beaucoup ».