Grandes cultures
Redressement spectaculaire
L’évolution des cours est le facteur principal. Entre 2009 et 2010, les
cours se sont redressés de 40 % pour le blé, 50 % pour le colza et 80 %
pour le maïs, ces deux dernières cultures atteignant leur prix maximum
sur 10 ans.
cours se sont redressés de 40 % pour le blé, 50 % pour le colza et 80 %
pour le maïs, ces deux dernières cultures atteignant leur prix maximum
sur 10 ans.
Au niveau des exploitations, le produit par ha de SAU est au plus haut (1.607 €/ha) et impacté tous les soldes intermédiaires de gestion.
Les charges opérationnelles reviennent à un niveau plus raisonnable. Après une année 2009 marquée par un prix des intrants très élevé de 556 €/ha, la récolte 2010 revient à un niveau de 478 €/ha. « Ne nous y trompons pas : ce coût reste 12 % plus élevé que la moyenne sur 10 ans », avertissait Clara Negroni.
Le coût des intrants (azote notamment) est donc réellement dans un dynamique haussière.
Charge de structure en hausse tendancielle
2010 est également une année record au niveau des charges de structure qui ont augmenté de 42 % en l’espace de 10 ans. C’est donc une charge de 835 €/ha qu’il faut intégrer dans les coûts de production, dont la mécanisation représente plus de la moitié (442 €/ha).
Une bonne rentabilité mais qui reste loin du pic de 2007.
Tous ces éléments font ressortir un bon niveau de rentabilité avec ration EBE.produit brut de 34 % et un résultat courant proche de 30.000 €/UTAF.
Malgré tout, la hausse des charges ainsi que la baisse des soutiens directs (perte de 42 €/ha en 10 ans) ne permettent pas de renouveler l’année exceptionnelle de 2007.
Il faut donc prendre conscience que les coûts de production n’ont jamais été aussi élevés qu’aujourd’hui.
En cas de retournement de conjoncture, les marges de main-d’œuvre seraient limitées : la prudence reste donc de mise dans un contexte actuel toujours porteur.
Tendances 2012 et suivantes
Les premiers achats des intrants pour la récolte 2012 montrent une tendance à la hausse, alors que les cours des céréales ont baissé. Il est néanmoins beaucoup trop tôt pour s’avancer sur une quelconque estimation, l’été 2010 est là pour le rappeler. La réforme de la Pac 2014 aura un impact. Cependant, le niveau d’aide perçu en Saône-et-Loire étant plus faible que la moyenne nationale, une harmonisation des aides soutien aurait, à priori, moins d’impact que dans d’autres régions.
Dans ce contexte, la maîtrise des coûts de production doit rester une priorité même si la conjoncture reste favorable. Cela doit s’accompagner d’une stratégie d’épargne en année favorable, de manière à pouvoir s’adapter en cas de retournement de conjoncture. C’est donc un mode de gestion qui doit évoluer, après plusieurs décennies de prix stables.
Les charges opérationnelles reviennent à un niveau plus raisonnable. Après une année 2009 marquée par un prix des intrants très élevé de 556 €/ha, la récolte 2010 revient à un niveau de 478 €/ha. « Ne nous y trompons pas : ce coût reste 12 % plus élevé que la moyenne sur 10 ans », avertissait Clara Negroni.
Le coût des intrants (azote notamment) est donc réellement dans un dynamique haussière.
Charge de structure en hausse tendancielle
2010 est également une année record au niveau des charges de structure qui ont augmenté de 42 % en l’espace de 10 ans. C’est donc une charge de 835 €/ha qu’il faut intégrer dans les coûts de production, dont la mécanisation représente plus de la moitié (442 €/ha).
Une bonne rentabilité mais qui reste loin du pic de 2007.
Tous ces éléments font ressortir un bon niveau de rentabilité avec ration EBE.produit brut de 34 % et un résultat courant proche de 30.000 €/UTAF.
Malgré tout, la hausse des charges ainsi que la baisse des soutiens directs (perte de 42 €/ha en 10 ans) ne permettent pas de renouveler l’année exceptionnelle de 2007.
Il faut donc prendre conscience que les coûts de production n’ont jamais été aussi élevés qu’aujourd’hui.
En cas de retournement de conjoncture, les marges de main-d’œuvre seraient limitées : la prudence reste donc de mise dans un contexte actuel toujours porteur.
Tendances 2012 et suivantes
Les premiers achats des intrants pour la récolte 2012 montrent une tendance à la hausse, alors que les cours des céréales ont baissé. Il est néanmoins beaucoup trop tôt pour s’avancer sur une quelconque estimation, l’été 2010 est là pour le rappeler. La réforme de la Pac 2014 aura un impact. Cependant, le niveau d’aide perçu en Saône-et-Loire étant plus faible que la moyenne nationale, une harmonisation des aides soutien aurait, à priori, moins d’impact que dans d’autres régions.
Dans ce contexte, la maîtrise des coûts de production doit rester une priorité même si la conjoncture reste favorable. Cela doit s’accompagner d’une stratégie d’épargne en année favorable, de manière à pouvoir s’adapter en cas de retournement de conjoncture. C’est donc un mode de gestion qui doit évoluer, après plusieurs décennies de prix stables.