Céréales d'hiver
Réussir leur bonne implantation
Le calcul de la date optimale d’implantation a pour but de minimiser les
risques climatiques liés au développement des céréales d’hiver. Il faut
ainsi prendre en compte les caractéristiques physiologiques pour
choisir la bonne période de semis mais également des types de sols pour
déterminer les doses de semis optimales. Voici quelques recommandations
proposées par Arvalis Institut du végétal pour les régions Bourgogne Franche-Comté.
risques climatiques liés au développement des céréales d’hiver. Il faut
ainsi prendre en compte les caractéristiques physiologiques pour
choisir la bonne période de semis mais également des types de sols pour
déterminer les doses de semis optimales. Voici quelques recommandations
proposées par Arvalis Institut du végétal pour les régions Bourgogne Franche-Comté.
Pour le producteur, il faut raisonner la date de semis de façon relativement précise car cela influence le bon développement des céréales face à des risques climatiques. En effet, semer trop tôt les variétés précoces –qui sont majoritaires actuellement–, c’est s’exposer à des risques de gel d’épi au stade épi 1cm.
Cela engendre également d’autres effets, tels que la gestion d’un salissement en mauvaises herbes plus important et celle des attaques de pucerons et cicadelles. A l’inverse, si les chantiers de semis sont perturbés par la pluviométrie, la variété semée tardivement s’expose au risque d’échaudage de fin de cycle, et cela d’autant plus qu’elle est tardive. De ce fait, choisir des variétés de précocités différentes permet d’étaler les risques climatiques d’une part mais aussi d’étaler les périodes de travaux d’autre part.
Le tableau 1 ci-dessous récapitule les périodes optimales de semis pour les principales variétés de blé tendre d’hiver.
Insérer ici le tableau 1
Du côté des escourgeons et orges d’hiver, on veillera à ne pas semer Esterel, Arturio et Champie avant le 10 octobre. Passerel, Cartel, Cervoise, Touareg, Azurel, Gigga, Abondance et les hybrides Hobbit et Tatoo pourront être implantés à partir du 5 octobre tandis que Vanessa, Pompadour et Campanile pourront l’être à partir du 1er octobre. De manière optimale, les semis d’orges devront être fins avant le 20 octobre.
Pour les triticales, il faudra attendre le 10 octobre pour implanter Tribeca et Collegial. Par contre, Kortego sera semé à partir du 1er octobre et Triskell, Orval, Constant et Rotego à partir du 5 octobre.
La bonne densité
La densité de semis dépend essentiellement, du type de sol, de la date de semis, et des conditions de semis, plus que de la variété.
Ainsi, plus le semis est tardif et plus les conditions de sol sont médiocres, plus la densité de semis sera revue à la hausse.
A l’inverse, semer trop dense en semis précoce augmente le risque de verse et peu parfois conduire à un excès de tiges au printemps si le climat est favorable pendant l’automne et l’hiver.
La densité de grains/m² à implanter en blé tendre d’hiver en fonction des dates de semis et des conditions de sols est présentée dans le tableau 2 ci-dessous.
Pour les autres espèces de céréales d'hiver que le blé, on retiendra les règles de décisions suivantes : en escourgeons, les densités de semis sont identiques à celle des blés. Par contre, pour les orges d’hiver à 2 rangs les densités doivent être augmentées de 15 %. A l’inverse, la densité de semis conseillée en triticale est inférieure de 15 % à celle du blé.
Insérer ici le tableau 2
Une fois l’objectif de grains/m² déterminé, il reste alors pour le producteur à convertir la dose à semer en kg/ha en tenant compte du poids de mille grains (PMG), variable entre les variétés et entre année.
La dose en kg/ha est égale au poids de mille grains multiplié par le nombre de grains/m² et divisée par la faculté germinative. Les mesures au laboratoire de faculté germinative donnent régulièrement des valeurs de l’ordre de 95 %. Néanmoins, au champ, on retiendra par sécurité une valeur de l’ordre 90 %, ou mieux la valeur exacte si celle-ci est indiquée sur le sac de semences. Ainsi, par exemple, on sèmera 133 kg/ha, pour implanter 300 grains/m² d’une variété ayant un PMG de 40 grammes, ou encore 195 kg/ha pour implanter 350 grains/m² d’une variété à PMG de 50 grammes.
La profondeur de semis idéale pour du blé –et les autres céréales d’hiver– se situe entre 2 et 3 centimètres. S’écarter de cette profondeur de semis peut induire des pertes à la levée ou engendrer une moindre vigueur des plantules.
Enfin, rappelons que pour commencer du bon pied le programme de désherbage à venir, il est indispensable de semer sur un sol indemne de mauvaises herbes. Par ailleurs, il est maintenant avéré qu’attendre le 10-15 octobre pour semer a pour effet de limiter significativement la levée des graminées adventices sans pour autant affecter le rendement final.
Le petit plus...
Cela engendre également d’autres effets, tels que la gestion d’un salissement en mauvaises herbes plus important et celle des attaques de pucerons et cicadelles. A l’inverse, si les chantiers de semis sont perturbés par la pluviométrie, la variété semée tardivement s’expose au risque d’échaudage de fin de cycle, et cela d’autant plus qu’elle est tardive. De ce fait, choisir des variétés de précocités différentes permet d’étaler les risques climatiques d’une part mais aussi d’étaler les périodes de travaux d’autre part.
Le tableau 1 ci-dessous récapitule les périodes optimales de semis pour les principales variétés de blé tendre d’hiver.
Insérer ici le tableau 1
Du côté des escourgeons et orges d’hiver, on veillera à ne pas semer Esterel, Arturio et Champie avant le 10 octobre. Passerel, Cartel, Cervoise, Touareg, Azurel, Gigga, Abondance et les hybrides Hobbit et Tatoo pourront être implantés à partir du 5 octobre tandis que Vanessa, Pompadour et Campanile pourront l’être à partir du 1er octobre. De manière optimale, les semis d’orges devront être fins avant le 20 octobre.
Pour les triticales, il faudra attendre le 10 octobre pour implanter Tribeca et Collegial. Par contre, Kortego sera semé à partir du 1er octobre et Triskell, Orval, Constant et Rotego à partir du 5 octobre.
La bonne densité
La densité de semis dépend essentiellement, du type de sol, de la date de semis, et des conditions de semis, plus que de la variété.
Ainsi, plus le semis est tardif et plus les conditions de sol sont médiocres, plus la densité de semis sera revue à la hausse.
A l’inverse, semer trop dense en semis précoce augmente le risque de verse et peu parfois conduire à un excès de tiges au printemps si le climat est favorable pendant l’automne et l’hiver.
La densité de grains/m² à implanter en blé tendre d’hiver en fonction des dates de semis et des conditions de sols est présentée dans le tableau 2 ci-dessous.
Pour les autres espèces de céréales d'hiver que le blé, on retiendra les règles de décisions suivantes : en escourgeons, les densités de semis sont identiques à celle des blés. Par contre, pour les orges d’hiver à 2 rangs les densités doivent être augmentées de 15 %. A l’inverse, la densité de semis conseillée en triticale est inférieure de 15 % à celle du blé.
Insérer ici le tableau 2
Une fois l’objectif de grains/m² déterminé, il reste alors pour le producteur à convertir la dose à semer en kg/ha en tenant compte du poids de mille grains (PMG), variable entre les variétés et entre année.
La dose en kg/ha est égale au poids de mille grains multiplié par le nombre de grains/m² et divisée par la faculté germinative. Les mesures au laboratoire de faculté germinative donnent régulièrement des valeurs de l’ordre de 95 %. Néanmoins, au champ, on retiendra par sécurité une valeur de l’ordre 90 %, ou mieux la valeur exacte si celle-ci est indiquée sur le sac de semences. Ainsi, par exemple, on sèmera 133 kg/ha, pour implanter 300 grains/m² d’une variété ayant un PMG de 40 grammes, ou encore 195 kg/ha pour implanter 350 grains/m² d’une variété à PMG de 50 grammes.
La profondeur de semis idéale pour du blé –et les autres céréales d’hiver– se situe entre 2 et 3 centimètres. S’écarter de cette profondeur de semis peut induire des pertes à la levée ou engendrer une moindre vigueur des plantules.
Enfin, rappelons que pour commencer du bon pied le programme de désherbage à venir, il est indispensable de semer sur un sol indemne de mauvaises herbes. Par ailleurs, il est maintenant avéré qu’attendre le 10-15 octobre pour semer a pour effet de limiter significativement la levée des graminées adventices sans pour autant affecter le rendement final.
Le petit plus...
Calculez votre densité de semis en quelques minutes sur www.arvalisinstitutduvegetal.fr : en indiquant votre département et une fois renseignés le type de sol, la date de semis, l’état du lit de semences et le PMG de votre variété, un outil en ligne –gratuit– de calcul de la densité de semis vous propose le résultat exprimé en grains/m² et en kg/ha de semences. La densité conseillée tient compte d’un taux probable de pertes de plantes pendant l’hiver adapté à chaque situation.