Stress thermique : moduler l’apport alimentaire
BIEN-ÊTRE / Les vagues de chaleur importante vont s’intensifier et générer des difficultés pour les élevages de volailles avec des mortalités et des pertes économiques en hausse. Des essais montrent qu’en gérant mieux l’alimentation on améliore le bien-être des animaux.
Lors de la journée Itavi volailles de chair à Valence (Drôme) le 27 novembre, Eva Pampouille, cheffe de projet alimentation animale, a présenté les premiers résultats d’essais expérimentaux dans le cadre du projet FermAdapt. En se référant à la canicule de 2003, l’intervenante a rappelé que celle-ci avait occasionné la mort de 3,5 millions de poulets de chair, 1 million de poules pondeuses et des pertes de 44,5 millions d’euros pour l’ensemble des filières avicoles. Un bilan à prendre en compte si l’on considère probable une augmentation des températures de 4 °C d’ici 2100 en France. Le stress thermique généré par des températures et une humidité élevées rend les animaux plus sensibles aux maladies, augmente la mortalité, et diminue les performances des volailles. En termes d’alimentation, pour atténuer ce stress, des solutions sont envisagées. On peut changer le management nutritionnel en coupant l’alimentation pendant le coup de chaleur, utiliser des aliments adaptés, refroidir l’eau de boisson à 15 ou 16 °C ou éventuellement utiliser des aliments humides (bouillies). Un essai a été réalisé en Pays de la Loire reproduisant des températures à l’horizon 2050 (maxi 32 °C et mi...
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