Accès au contenu
Vin & Société

Étude Pestiriv : la filière viticole veut transformer l’attente des résultats en opportunité de dialogue

Alors que la publication de l’étude nationale Pestiriv approchait, référent sur ce dossier national, Thiébault Huber a tenu à prévenir la presse régionale vendredi dernier pour rappeler les efforts déjà réalisés par la filière viticole et mettre en garde face aux risques de dérives d’interprétation qui ne manquera pas de raviver les polémiques dans nos villages bourguignons, pourtant en pointe sur la viticulture durable (Bio, Vignerons engagés, HVE, Terra vitis...).

Par Cédric Michelin
Thiébault Huber (Vin & Société) alerte sur l’étude Pestiriv. La viticulture rappelle ses progrès environnementaux et appelle à un dialogue national.
Cédric Michelin
Thiébault Huber (Vin & Société) alerte sur l’étude Pestiriv. La viticulture rappelle ses progrès environnementaux et appelle à un dialogue national.

Mandatée par l’Anses et Santé publique France, l’étude Pestiriv –financée à hauteur de 11 millions d’euros– vise à mesurer l’exposition des riverains aux pesticides dans les zones viticoles. Entre l’hiver 2021 et l’été 2022, 3.500 prélèvements ont été réalisés : 2.000 auprès de riverains de vignobles et 1.500 dans des zones urbaines ou non agricoles, avec un spectre de 58 molécules recherchées, autorisées ou interdites. Les résultats étaient attendus ce lundi 16 septembre, annonçait Thiébault Huber, un des trois référents nationaux sur ce sujet. Une filière associée tardivement « Nous n’avons pas été associés au départ », a rappelé d'emblée Thiébault Huber, ne cachant pas avoir l'impression d'une enquête à charge. Ce n’est qu’en 2019 que la viticulture a été conviée à la présentation du protocole. &la...

La suite est réservée à nos abonnés.