Toujours plus importée
28 % de la viande bovine consommée en France est de la viande importée. La Dermatose nodulaire contagieuse (DNC) n’a pas impacté les cours des jeunes bovins (JB) destinés à l’export. Mais l’engorgement du marché des veaux laitiers a fait effondrer leur prix de vente.
« En septembre 2025, les exportations françaises de viande bovine ont continué d’augmenter, de 3 %/2024 (+600 téc*) à 20.000 téc », rapporte l’Institut de l’élevage (Idele). « Les envois ont notamment progressé vers l’Allemagne (+15 %, +500 téc, à 4.000 téc) et les Pays-Bas (+35 %, +900 téc) ». Mais la viande expédiée de France est très compétitive : son prix ne progresse pas au même rythme que dans la plupart des pays voisins. En neuf mois, les exportations hexagonales ont ainsi atteint 180.000 téc après avoir progressé de 2 % (+3.500 téc), précise l’Idele. Semaine 46 close le 16 novembre dernier, le JB U cotait 7,44 €/kg équivalent carcasse (kgéc) en moyenne (+31 % versus 2024) mais en Italie, le JB charolais Prima Qualità a atteint 7,93 €/kgéc (+25 %/2024) et en Espagne, 7,60 €/kgéc semaine 45 close le 9 novembre dernier. Mais le JB allemand est meilleur marché (7,21 €/kgéc). Or la production française de viande de bœuf ne cesse de diminuer : les abattages de gros bovins ont encore reculé de 6 % en septembre dernier comparés à 2024 (-6.000 téc). Les importations se sont aussi repliées, mais à un rythme plus faible. « En cumul, sur les neuf premiers mo...
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