Biotechnologies
Une nouvelle destruction de parcelles de tournesol
Le 30 juillet à Feyzin dans le Rhône, des « faucheurs volontaires » ont
procédé à une destruction de parcelles de tournesol tolérant à certains
herbicides et obtenu par mutagénèse. Ce qu’ils considèrent comme des «
OGM cachés » ou des « OGM clandestins ».
procédé à une destruction de parcelles de tournesol tolérant à certains
herbicides et obtenu par mutagénèse. Ce qu’ils considèrent comme des «
OGM cachés » ou des « OGM clandestins ».
L’Association française des biotechnologies végétales (AFBV) dénonce cette nouvelle destruction alors que ces nouvelles variétés expérimentales de tournesol permettent de lutter notamment contre l’ambroisie, une mauvaise herbe invasive et allergène.
Si la mutagénèse relève des biotechnologies, elle n’est pas de même nature que la transgénèse. Alors que la transgénèse correspond à l’insertion d’un gène dans le génome d’une espèce par des moyens artificiels, la mutagénèse est l’induction de modifications dans le génome en vue de faire apparaître de nouveaux caractères. Ce type de mutation est analogue aux mutations spontanées à la base de la variation génétique naturelle des espèces. C’est la raison pour laquelle, les nouvelles variétés obtenues par mutagénèse ne peuvent être considérées comme des OGM, même « cachés », selon l’AFBV.
Si la mutagénèse relève des biotechnologies, elle n’est pas de même nature que la transgénèse. Alors que la transgénèse correspond à l’insertion d’un gène dans le génome d’une espèce par des moyens artificiels, la mutagénèse est l’induction de modifications dans le génome en vue de faire apparaître de nouveaux caractères. Ce type de mutation est analogue aux mutations spontanées à la base de la variation génétique naturelle des espèces. C’est la raison pour laquelle, les nouvelles variétés obtenues par mutagénèse ne peuvent être considérées comme des OGM, même « cachés », selon l’AFBV.