Lutte contre la flavescence dorée 2015
Une prospection collective record
La lutte collective contre la flavescence dorée a franchi un nouveau cap
en 2015. Le nombre de vignerons venus prospecter a été exceptionnel.
Une bonne nouvelle qui en appelle d’autres, côté résultats d’analyses,
espère la Bourgogne. Car après avoir repérer les pieds suspects, vient
déjà le temps des prélèvements de feuilles pour les analyses
officielles. Une course contre la montre est désormais engagée avec
l’approche des premières gelées.
en 2015. Le nombre de vignerons venus prospecter a été exceptionnel.
Une bonne nouvelle qui en appelle d’autres, côté résultats d’analyses,
espère la Bourgogne. Car après avoir repérer les pieds suspects, vient
déjà le temps des prélèvements de feuilles pour les analyses
officielles. Une course contre la montre est désormais engagée avec
l’approche des premières gelées.
L’ensemble de la profession s’est donc une nouvelle fois mobilisé pour arpenter tout le vignoble de Saône-et-Loire. Avec une hausse remarquée du nombre de vignerons et salariés des Domaines, Caves et Maisons. Il faut dire que, depuis cette année, la Confédération des appellations et vignerons de Bourgogne (CAVB) disposait de la liste exhaustive des producteurs sur chaque commune permettant de convoquer et de pointer l’ensemble des professionnels présents sur chaque secteur. Le site stop-flavescence-bourgogne.fr complétant le dispositif d’information.
Pour rappel, la prospection collective est en effet obligatoire dans le cadre du plan de lutte régional soumis à un arrêté préfectoral. A quelques exceptions près, l’écrasante majorité des vignerons de Bourgogne (Côte d’Or et Yonne compris) a répondu à l’appel. Ce qui a facilité et accéléré le repérage des pieds suspects. En moyenne, un vigneron a parcouru 3 ha par jour, davantage dans les secteurs plats mais moins dans les pentes et les hautes vignes palissées, chacun inspectant 6 rangs pour les cépages rouges et 4 rangs pour les cépages blancs .
Fin de la prospection collective
La prospection a pris fin cette semaine par les vignes de Beaujolais du canton de la Chapelle-de-Guinchay. Fleurie, précisément, a clôturé le ban jeudi.
Cette année, de l’avis général, avec la sécheresse, les symptômes de flavescence dorée - enroulement des feuilles et non-aoutement des bois principalement - se voyaient plus tôt, dès juillet par endroit. Et encore en cette fin de saison, il a été plus aisé de ne pas confondre les pieds suspects avec d’autres maladies.
Désormais, les 12 techniciens de la Fredon et du Sral doivent effectuer les prélèvements des feuilles sur les pieds suspects repérés (5 feuilles par cep). Les prélèvements ont déjà débuté. 800 prélèvements étaient escomptés cette semaine en Saône-et-Loire avant les premières gelées annoncées. Cette année, contrairement aux années précédentes, il ne s’agira plus de prélever statistiquement un certain nombre de pied par secteur. « Actuellement, quand on reçoit les cartes, on échange avec les responsables communaux pour savoir si cela mérite de venir faire des prélèvements rapidement. On va prélever en priorité sur les parcelles où une inquiétude est signalée par les vignerons. Où sur les jeunes plantations », explique Anaïs Chemarin de la Fredon Bourgogne. L’arrachage systématique des pieds infecté a été scrupuleusement respecté. Globalement, c’est le cas partout. « On retrouve très peu de pieds avec encore leur rubalise », constate Anaïs Chemarin.
Aucun cas du côté de Mercurey
Certains secteurs, comme celui de Mercurey, ont été prospectés avant les vendanges. Tout Comme en Côte d’Or. Des prélèvements ont pu être analysés. Le Laboratoire Départemental d’Analyse (LDA71) de Mâcon est en pleine effervescence avec ces analyses se rajoutant notamment aux tests FCO pour le monde de l’élevage. Il va donc falloir être patient pour connaître l’ensemble des résultats pour le département.
Actuellement le LDA71 Si 20 % des analyses ont déjà été réalisés en Saône-et-Loire, il n’est pas encore possible de tirer un bilan à ce stade. La tendance provisoire semble néanmoins positive même si quelques secteurs ont d’ores-et-déjà des cas positifs connus en 2015.
Pour rappel, la prospection collective est en effet obligatoire dans le cadre du plan de lutte régional soumis à un arrêté préfectoral. A quelques exceptions près, l’écrasante majorité des vignerons de Bourgogne (Côte d’Or et Yonne compris) a répondu à l’appel. Ce qui a facilité et accéléré le repérage des pieds suspects. En moyenne, un vigneron a parcouru 3 ha par jour, davantage dans les secteurs plats mais moins dans les pentes et les hautes vignes palissées, chacun inspectant 6 rangs pour les cépages rouges et 4 rangs pour les cépages blancs .
Fin de la prospection collective
La prospection a pris fin cette semaine par les vignes de Beaujolais du canton de la Chapelle-de-Guinchay. Fleurie, précisément, a clôturé le ban jeudi.
Cette année, de l’avis général, avec la sécheresse, les symptômes de flavescence dorée - enroulement des feuilles et non-aoutement des bois principalement - se voyaient plus tôt, dès juillet par endroit. Et encore en cette fin de saison, il a été plus aisé de ne pas confondre les pieds suspects avec d’autres maladies.
Désormais, les 12 techniciens de la Fredon et du Sral doivent effectuer les prélèvements des feuilles sur les pieds suspects repérés (5 feuilles par cep). Les prélèvements ont déjà débuté. 800 prélèvements étaient escomptés cette semaine en Saône-et-Loire avant les premières gelées annoncées. Cette année, contrairement aux années précédentes, il ne s’agira plus de prélever statistiquement un certain nombre de pied par secteur. « Actuellement, quand on reçoit les cartes, on échange avec les responsables communaux pour savoir si cela mérite de venir faire des prélèvements rapidement. On va prélever en priorité sur les parcelles où une inquiétude est signalée par les vignerons. Où sur les jeunes plantations », explique Anaïs Chemarin de la Fredon Bourgogne. L’arrachage systématique des pieds infecté a été scrupuleusement respecté. Globalement, c’est le cas partout. « On retrouve très peu de pieds avec encore leur rubalise », constate Anaïs Chemarin.
Aucun cas du côté de Mercurey
Certains secteurs, comme celui de Mercurey, ont été prospectés avant les vendanges. Tout Comme en Côte d’Or. Des prélèvements ont pu être analysés. Le Laboratoire Départemental d’Analyse (LDA71) de Mâcon est en pleine effervescence avec ces analyses se rajoutant notamment aux tests FCO pour le monde de l’élevage. Il va donc falloir être patient pour connaître l’ensemble des résultats pour le département.
Actuellement le LDA71 Si 20 % des analyses ont déjà été réalisés en Saône-et-Loire, il n’est pas encore possible de tirer un bilan à ce stade. La tendance provisoire semble néanmoins positive même si quelques secteurs ont d’ores-et-déjà des cas positifs connus en 2015.