Colza 2009-2010
Une récolte tout à fait correcte
Avec une moyenne pour la Bourgogne et la France-Comté qui devraient dépasser les 32 quintaux par hectare, la campagne colza qui vient de s’achever restera une bonne année, d'autant plus que les prix se tiennent à un bon niveau. Retour sur les points clés et les enseignements à en tirer alors que les nouvelles mises en terre se profilent déjà.
Le mois de septembre a été relativement sec. Les pluies ont vraiment arbitrées la qualité de la levée. L’efficacité des herbicides est très moyenne dans de telles conditions. Cela provoque des salissements précoces des parcelles avec notamment des graminées (repousses de éréales, brome, ray-grass, vulpin…) et plus tard des levées massives de géraniums. On note de fortes décolorations des colzas dues à la clomazone. Si les limaces sont absentes, on enregistre une arrivée précoce et massive de pucerons verts engendrant des dégâts directs avec destruction de plantes sur des colzas déshydratés et peu développés. On observe également la présence de mouche du chou (jusqu’à 15-20 larves par pieds) principalement au nord de l’Yonne. Enfin le charançon du bourgeon terminal est également bien présent.
Les conditions d’implantation délicates
Les fortes gelées précoces de mi-octobre pénalisent les colzas les moins développés (Côte d’Or et Yonne). Mais la fin de l’automne clément a permis aux colzas de poursuivre leur croissance et de rattraper une partie du retard. Une grande majorité des colzas était entre 800g et 1 kg/m² de biomasse à l'entrée de l'hiver. L’hiver a été très froid. La présence de neige a permis au colza de passer sans encombre cette période. La seule conséquence a été une défoliation importante. Par contre début mars les gelées et le vent froid ont pénalisés des colzas qui venaient juste de redémarrer. Plus de 500 ha ont été retournés principalement dans l’Yonne.
Un scénario climatique en fin de cycle favorable au colza
Au printemps la reprise de végétation est tardive (mi-mars). La période de montaison est brève. D’ailleurs les colzas restent très courts. Le charançon de la tige a été bien contrôlé. Les méligèthes et surtout le charançon des siliques sont restés discrets. L’absence de pluie mais surtout les températures très fraîches pendant la floraison n’a pas permis au sclerotinia de se développer. Par contre en fin de cycle l’oïdium est apparu jusque sur les siliques entraînant quelques pertes (2 à 3 q/ha) malgré une arrivée tardive. Si on note 1000 à 1500 siliques/m² de moins par rapport à l’an dernier, la phase
de remplissage se fait dans de bonnes conditions au cours d’une période pluvieuse. Une première compensation se fait donc à travers la composante
« nombre de grain ». Le poids de 1000 grains sans être exceptionnel sera très correct du fait de ce nombre de grains moins élevés.
Au final les rendements se situent au dessus de la moyenne sur 10 ans. Mais c’est la date du retour des pluies, la réserve utile des sols et surtout la qualité d’implantation qui génère des écarts importants de rendement entre parcelle. Une bonne implantation a permis une bonne alimentation du colza même dans un contexte climatique peu favorable (sècheresse). On s’oriente vers une moyenne régionale autour de 32-33 q/ha. Dans les terres profondes la moyenne va se situer à 35 q/ha avec des moyennes d’exploitations pouvant atteindre 40 q/ha. En terre superficielle, le rendement avoisine les 28-30 q/ha.
Les conditions d’implantation délicates
Les fortes gelées précoces de mi-octobre pénalisent les colzas les moins développés (Côte d’Or et Yonne). Mais la fin de l’automne clément a permis aux colzas de poursuivre leur croissance et de rattraper une partie du retard. Une grande majorité des colzas était entre 800g et 1 kg/m² de biomasse à l'entrée de l'hiver. L’hiver a été très froid. La présence de neige a permis au colza de passer sans encombre cette période. La seule conséquence a été une défoliation importante. Par contre début mars les gelées et le vent froid ont pénalisés des colzas qui venaient juste de redémarrer. Plus de 500 ha ont été retournés principalement dans l’Yonne.
Un scénario climatique en fin de cycle favorable au colza
Au printemps la reprise de végétation est tardive (mi-mars). La période de montaison est brève. D’ailleurs les colzas restent très courts. Le charançon de la tige a été bien contrôlé. Les méligèthes et surtout le charançon des siliques sont restés discrets. L’absence de pluie mais surtout les températures très fraîches pendant la floraison n’a pas permis au sclerotinia de se développer. Par contre en fin de cycle l’oïdium est apparu jusque sur les siliques entraînant quelques pertes (2 à 3 q/ha) malgré une arrivée tardive. Si on note 1000 à 1500 siliques/m² de moins par rapport à l’an dernier, la phase
de remplissage se fait dans de bonnes conditions au cours d’une période pluvieuse. Une première compensation se fait donc à travers la composante
« nombre de grain ». Le poids de 1000 grains sans être exceptionnel sera très correct du fait de ce nombre de grains moins élevés.
Au final les rendements se situent au dessus de la moyenne sur 10 ans. Mais c’est la date du retour des pluies, la réserve utile des sols et surtout la qualité d’implantation qui génère des écarts importants de rendement entre parcelle. Une bonne implantation a permis une bonne alimentation du colza même dans un contexte climatique peu favorable (sècheresse). On s’oriente vers une moyenne régionale autour de 32-33 q/ha. Dans les terres profondes la moyenne va se situer à 35 q/ha avec des moyennes d’exploitations pouvant atteindre 40 q/ha. En terre superficielle, le rendement avoisine les 28-30 q/ha.