Viandes, lait
Entre décroissance et valeur ajoutée
Publié par Cédric Michelin
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Les trois grandes productions de viande ont connu une évolution assez
similaire depuis 2008 : une réduction des cheptels et de la production.
Un phénomène atténué pour les bovins en 2013 avec une légère reprise de
la production mais régulier pour les deux autres secteurs.
Il a été constaté malgré tous les efforts de redistribution des aides Pac vers les productions animales, depuis le ministère de Michel Barnier (2007-2009). Cette réorientation aura contribué à soulager les revenus des éleveurs mais pas à relancer la production. La consommation est elle aussi en baisse de même que les exportations. Seuls les prix entrée abattoir ou sur les marchés de gros auront augmenté, avec une recette d'élevage amoindrie par l'augmentation des coûts d'aliments du bétail.
En production laitière, la situation est plus stable avec une recherche de meilleure valeur ajoutée, passant par une réduction des fabrications de grands productions industriels (beurre, poudre) au profit de produits de grande consommation (yaourts, fromages).
En production laitière, la situation est plus stable avec une recherche de meilleure valeur ajoutée, passant par une réduction des fabrications de grands productions industriels (beurre, poudre) au profit de produits de grande consommation (yaourts, fromages).
