Oudry
Une terre de légendes

Alors que plusieurs découvertes attestent de la présence de l’Homme à Oudry depuis l’âge de pierre, la commune est également une terre où les légendes abondent...
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De nombreuses découvertes dans ce que l’on appelle "la vallée des silex" prouvent la présence humaine dès l’âge de pierre. Ont notamment été trouvées deux flèches pédoncules et une hache. Connu autrefois sous le vocable d’Ouldriaca, le village porte un nom dont l’origine demeure incertaine. Trois hypothèses s’affrontent. En premier lieu, certains disent que la rivière Oudrache lui aurait donné son nom. D’autres suggèrent que des seigneurs locaux portaient le nom d’Oudry vers l’an 870. Enfin, la troisième version trouve sa source à l’époque gallo-romaine. En l’an 2000, a été découverte une luxueuse villa de 17 mètres de long et de 6 mètres de large. Appelée Villa des aires, elle disposait d’un chauffage à hypocauste, c’est-à-dire d'un chauffage central par le sol, impressionnant d’ingéniosité pour l’époque. Le propriétaire, d’une grande richesse et sans doute vétéran des armées romaines, aurait porté le nom de Ouldriacum.

Filles à marier


Située dans un paysage assez vallonné avec deux points culminants, l’un à Beaubernard à 311 mètres d’altitude, l’autre au hameau de Soumilly à 301 mètres, la commune compte en son sein un château fort du milieu du XIVe siècle au hameau du Montot. Ce fut la demeure pendant plus de trois siècles de la famille Fautrière.
Parmi les curiosités, trois légendes sont attachées au village. Ainsi, le puits Sainte Catherine est-il l’endroit où les jeunes filles devaient lancer des pièces de monnaie pour trouver un mari dans l’année. Par ailleurs, on conte aussi l’histoire de cet enfant mort, emmené dans une chapelle au hameau d’Ange. En présence de la matrone - la sage-femme - et suite à des prières à la Sainte Vierge, l’enfant repris des couleurs avec un joli teint rose, vit sa température remonter, remua les lèvres et vit son cœur battre. Enfin, on raconte que les religieux de Perrecy furent envahis par un cruel seigneur de voisinage, Archambaud-le-Blanc. Celui-ci fit charger sur des chariots tout le vin qui venait d’être récolté. Mais ses chariots arrivant à sa maison, son fils tomba gravement malade. Il comprit alors sa faute et décida de restituer les vins dérobés. Son fils guérit aussitôt.