Naturopathie et bio-énergie
Faire vibrer la santé

Publié par Cédric Michelin
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Au pays de Descartes et de l’esprit cartésien, les sciences traditionnelles vieilles de plusieurs millénaires ont été vite balayées par celles modernes. Pourtant, le 18 juin au restaurant Badiane Song à Chalon-sur-Saône, Jacques Rousset – bioénergéticien – et le repreneur de son cabinet à Péronne, Charles Lagoutte – naturopathe -, ont expliqué la naturopathie, cette médecine naturelle historique qui se modernise et qui convainc de plus en plus, y compris chez les médecins.
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« Irremplaçable ». Jacques Rousset n’est pas sectaire ou dogmatique. Pour cet homme de 75 ans plein de vie, la médecine conventionnelle - l’allopathie - reste « indispensable » mais est malheureusement trop souvent « une médecine de l’urgence ». Avant l’apparition ou le ressenti de symptômes, il souhaite donner goût à une certaine « hygiène de vie et médecine naturelle qui ont pour but de redresser le terrain (du corps et de l’esprit humain, NDLR) et provoquer ainsi l’auto-guérison de l’organisme », selon sa définition de la naturopathie. Les maladies chroniques -
Psoriasis, dépressions… - liées à l’hygiène de vie sont particulièrement visées et les maux de notre société moderne.
Même si cette discipline gagne en notoriété, elle reste méconnue en France. Pourtant, elle puise son origine – comme d’autres d’ailleurs – dans la médecine d’Hippocrate (IV et V siècle avant Jesus-Christ), « père de la médecine occidentale ». Plus contemporain, Jacques Rousset a eu pour « maître » à penser, Pierre Valentin Marchesseau qui a participé aux fondements de la naturopathie « orthodoxe » en France, avec la création de son école.
Si possible, avant de voir apparaître une maladie, les naturopathes en cherchent les causes ou signes avant coureur. « Le fondement de la maladie vient d’abord du stress, du à notre environnement et à nos habitudes de vie. Cela entraine de l’excitation et du surmenage, réduisant notre force vitale provoquant une insuffisante élimination des déchets métaboliques ». Les toxines - exogènes et endogènes – s’accumuleraient alors.

L’énergie pour comble le trou de la sécu



Du coup, en cabinet, différents bilans sont possibles. Le bilan de vitalité tout d’abord qui n’est pas un diagnostic, ni un pronostic, mais une « anamnèse », c’est à dire « un entretien avec le patient pour connaître ses ascendants et descendants en terme de maladies chronologiques », à commencer par l’observation du visage et de sa morphologie. Après, un bilan iridologique peut-être réalisé, donnant des informations sur l’hérédité notamment. Le bilan alimentaire est évidemment central et parfois « folklorique, même si les gens s’alimentent de mieux en mieux », reconnaît-il. Enfin, le bilan énergétique, « cher à mon cœur » avoue Jacques Rousset, « car sinon, on ne peut soigner quelqu’un », affirme-t-il. Et d’expliquer pourquoi : « on ne peut dissocier le traitement physique du traitement énergétique », insistait-il, prenant pour exemple, les traditions en Asie. Le choix du lieu du Badiane Song trouvait là sa réponse… « En Chine, un médecin n’est rémunéré que si le patient est en bonne santé. S’il tombe malade, il n’a plus de salaire. Si l’on faisait cela en France, la sécurité sociale serait renflouée en trois ans », plaisantait-il.

Lutter contre l’acidification de l’organisme



Son « disciple », Charles Lagoutte revenait alors sur la pratique des soins d’hygiène vitale et de naturopathie autour des trois cures : désintoxication, revitalisation et stabilisation. Il citait en premier Hippocrate – « Que ton aliment soit ton premier médicament » - « pour jouir » de la vie. Il citait aussi Edmond Desbonnet - « Le muscle est le contrepoids du nerf » - pour parler de l’importance de l’activité physique (sommeil, estime de soi, digestion..). Ou encore le Dr Servan Schreider - « la paix intérieure se trouve au bout de l’expiration » - pour apprendre à se ménager et à ménager ses nerfs (hygiène nerveuse). Ces trois techniques aident à lutter contre « l’acidification de l’organisme ». Sept autres techniques "mineures" peuvent compléter ces "grandes" techniques : l’hydrologie, la phytologie (tisane…), les techniques manuelles (massage de bien être), la luminothérapie, les techniques respiratoires, la réflexologie, et les techniques vibratoires.

Electro-magnétisme et vibrations



Toutes ces techniques sont de plus en plus répandues. Mais, seulement dix naturopathes environ en France s’intéresse réellement à l’énergie. C’est le « dada » de Jacques Rousset. Et il revenait dessus : « L’énergétique est indissociable de la naturopathie et on ne peut pas ne traiter que la nature physique. L’Homme est une "antenne" qui capte l’énergie cosmique et tellurique ». Des termes cachant derrière surtout l’électro-magnétisme et les vibrations. « Si on ne détecte pas les cellules où l’énergie vibratoire s’est déréglée, on n’arrivera pas à nos fins », prévient Jacques Rousset. Au cabinet de Péronne, des appareils « sophistiqués » - comme l’oscillatoire à ondes de Lakhovsky – permettent de les trouver afin de les faire entrer en résonance. Homéopathie, la chromothérapie ou l’acupuncture peuvent venir compléter ce dispositif. Pour finir de rééquilibrer ces cellules, l’utilisation de compléments est aussi préconisée, à base de fleurs de Bach ou encore les élixirs de cristaux... La force de l'esprit finit le travail.
Pour conclure, Jacques Rousset annonçait « avoir mis un nouveau protocole au point » qui se destine cette fois vers l’animal – bovin laitier, abeilles… - et le végétal (vignes, arbres fruitiers…). « Chacun aura sa technique énergétique à adopter ». Histoire de détendre aussi la nature agricole et l’environnement...