Domaine des Grands Buisson
De délicieux secrets Suisse
Publié par Cédric Michelin
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La Suisse sait très bien garder ses secrets. Parmi eux, la richesse de
son vignoble. Sur les hauteurs de Genève, le Domaine des Grands Buissons
se propose de révéler quelques un de ces joyaux : ses vins de cépages.
Patrick et Marc Favre seront pour la première fois exposant au Salon des
vins de Mâcon, qui ouvre ses portes le vendredi 15 avril. Allons donc
ouvrir leur coffre-fort !
Le vignoble de Genève représente 1.400 ha de vignes situé tout autour de la ville. Les deux tiers des vignes se trouvent le long du Jura. Le Domaine des Grands Buissons - situé sur la commune de Bernex - est travaillé par deux frères, Patrick et Marc Favre. Leur exploitation familiale, héritée de leur père, s’est spécialisée en viticulture. « Nous avons repris l’exploitation en 1988. Nous livrions avant nos raisins en coopérative. En 1993, nous avons commencé à faire nos vins », expliquent Marc, 50 ans et Patrick, 59 ans.
Entre lac et montagne
« Depuis 20 ans, on diversifie l’encépagement avec des cépages demandés par la clientèle », car la réglementation Suisse est plus libérale en ce qui concerne le matériel végétal à planter. « Nous ne sommes pas réglementé comme en Bourgogne », compare Marc. Cette liberté, il l’exploitent sur 9 ha, sur le coteau de Lully, exposé Sud-Sud-ouest. Les pentes sont « raides », entre 15 et 40 % de dénivelé, ne permettant pas la mécanisation partout. Culminant à 500 mètres d’altitude, ces parcelles sont donc « assez précoces », entre montage et lac Léman. « Nous avons une semaine d’avance sur le vignoble de Genève et une semaine de retard par rapport aux vendanges en Bourgogne », datait-il en moyenne.
Une production « douce »
Leur exploitation utilise les méthodes de productions douces qui respectent l’environnement. Une philosophie qui se rapproche d’itinéraires de l’Agriculture biologique, en France ou en Europe, mais qui n’est pas reconnu comme label aux pays des Helvètes. La plupart de leurs parcelles sont donc enherbées et désherbées mécaniquement sous le rang. Avec des rang de vignes espacées de 2 mètres en largeur, les rendements sont limités volontairement en dessous des droits de productions, fixé par les cahiers des charges à 50 hl/ha ou à 70 hl/ha pour les seuls gamay et chasselas. « Nous visons vraiment la qualité pour réaliser des vins qui plaisent, plus ronds et plus typiques », insiste Marc.
Des vins de cépage(s)
Mais la vrai « particularité » du Domaine des Grands Buissons réside bel et bien dans sa diversité de cépages et d’assemblages derrière. « Les vins sont élaborés en gardant toute leur authenticité pour garder les parfums de chaque cépage et d'avoir de bons équilibres à la dégustation ». Vinifications et élevage des vins sont modernes.
Ainsi, le cépage chasselas - « typique Suisse » - est vinifié pour donner des vins secs, assez fruités qui se marie à merveille avec des fromages fondus. Les autres cépages blancs - riesling, muscat et chardonnay - sont plus sur le fruit. Le Domaine produit un gamay en rosé. Les cépages rouges, gamay, pinot noir et le gamaret – cépage sélectionné par la station agronomique Suisse toute proche – donnent des vins d’une grande finesse. Le Domaine réalise également des assemblages en mélangeant subtilement merlot, gamaret et gamay noir. La cuvée Laudy passe également une année en fût avant d’être embouteillée avant les vendanges. Enfin pour compléter leur large gamme, le Domaine réalise un vin doux naturel 100 % chardonnay et un effervescent 100 % muscat avec la méthode champenoise.
Commercialisant principalement dans les restaurants environnants et directement au caveau, Patrick et Marc Favre vont pour la première fois faire un salon en France, celui de Mâcon. « Nous ne sommes pas dans l’Union européenne et nous n’avons pas la même facilité pour exporter », explique Marc, qui aime visiblement venir en France pourtant. « Nous aimons montrer, faire déguster et encore plus, avoir le contact avec les consommateurs ». Une réelle chance de les rencontrer donc du 15 au 17 avril.
La cave idéale
Entre lac et montagne
« Depuis 20 ans, on diversifie l’encépagement avec des cépages demandés par la clientèle », car la réglementation Suisse est plus libérale en ce qui concerne le matériel végétal à planter. « Nous ne sommes pas réglementé comme en Bourgogne », compare Marc. Cette liberté, il l’exploitent sur 9 ha, sur le coteau de Lully, exposé Sud-Sud-ouest. Les pentes sont « raides », entre 15 et 40 % de dénivelé, ne permettant pas la mécanisation partout. Culminant à 500 mètres d’altitude, ces parcelles sont donc « assez précoces », entre montage et lac Léman. « Nous avons une semaine d’avance sur le vignoble de Genève et une semaine de retard par rapport aux vendanges en Bourgogne », datait-il en moyenne.
Une production « douce »
Leur exploitation utilise les méthodes de productions douces qui respectent l’environnement. Une philosophie qui se rapproche d’itinéraires de l’Agriculture biologique, en France ou en Europe, mais qui n’est pas reconnu comme label aux pays des Helvètes. La plupart de leurs parcelles sont donc enherbées et désherbées mécaniquement sous le rang. Avec des rang de vignes espacées de 2 mètres en largeur, les rendements sont limités volontairement en dessous des droits de productions, fixé par les cahiers des charges à 50 hl/ha ou à 70 hl/ha pour les seuls gamay et chasselas. « Nous visons vraiment la qualité pour réaliser des vins qui plaisent, plus ronds et plus typiques », insiste Marc.
Des vins de cépage(s)
Mais la vrai « particularité » du Domaine des Grands Buissons réside bel et bien dans sa diversité de cépages et d’assemblages derrière. « Les vins sont élaborés en gardant toute leur authenticité pour garder les parfums de chaque cépage et d'avoir de bons équilibres à la dégustation ». Vinifications et élevage des vins sont modernes.
Ainsi, le cépage chasselas - « typique Suisse » - est vinifié pour donner des vins secs, assez fruités qui se marie à merveille avec des fromages fondus. Les autres cépages blancs - riesling, muscat et chardonnay - sont plus sur le fruit. Le Domaine produit un gamay en rosé. Les cépages rouges, gamay, pinot noir et le gamaret – cépage sélectionné par la station agronomique Suisse toute proche – donnent des vins d’une grande finesse. Le Domaine réalise également des assemblages en mélangeant subtilement merlot, gamaret et gamay noir. La cuvée Laudy passe également une année en fût avant d’être embouteillée avant les vendanges. Enfin pour compléter leur large gamme, le Domaine réalise un vin doux naturel 100 % chardonnay et un effervescent 100 % muscat avec la méthode champenoise.
Commercialisant principalement dans les restaurants environnants et directement au caveau, Patrick et Marc Favre vont pour la première fois faire un salon en France, celui de Mâcon. « Nous ne sommes pas dans l’Union européenne et nous n’avons pas la même facilité pour exporter », explique Marc, qui aime visiblement venir en France pourtant. « Nous aimons montrer, faire déguster et encore plus, avoir le contact avec les consommateurs ». Une réelle chance de les rencontrer donc du 15 au 17 avril.
La cave idéale
« Le salon des vins à Mâcon est le reflet de la cave idéale », décrit parfaitement Bernard Delaye, le président du Comité des Salons et Concours de Mâcon. En effet, la 14e édition accueillera certainement une nouvelle fois plus de 8.000 amateurs de vins venant faire leur marché parmi plus de 80 stands et 115 AOC de toute la France. Avec donc un invité d’honneur : la Suisse. Une diversité qui se retrouve également dans les alcools (cognac, rhum, whisky…). Enfin, une quinzaine d’exposants proposeront des produits gastronomiques. Le parfait mariage entre mets et vins donc.
