La commune de Melay est devenue célèbre bien au-delà de la région pour son Village des crèches.
Appartenant à la Communauté de communes du canton de Marcigny, Melay compte un millier d’habitants. La superficie du village est de 3.650 hectares avec une altitude minimum de 245 mètres et maximum de 353 mètres. Melay est traversé par la Loire et par le canal allant de Roanne à Digoin.
De style roman comme en témoignent les quatre chapiteaux qui se trouvent sous sa voûte, l’église longue et étroite a été construite au XIe siècle alors que son clocher date du XIIe siècle. Elle fit partie du diocèse de Lyon et de l’archiprêtré de Roanne de l’an 1200 jusqu’au concordat. A la Révolution, elle fut pillée, puis rouverte au culte en 1801. Elle demeura dans un état vétuste pendant une cinquantaine d’années. Tombant en ruine et devenue insuffisante, la décision de la démolir fut prise en 1855. Mais le clocher fut conservé. En 1877, deux travées furent construites côté ouest. L’autel qui se trouvait sous le clocher fut placé dans l’abside. C’est en 1901 que le perron actuel et les escaliers du clocher furent édifiés. La première horloge électrique a été installée en 1952 et l’électrification des cloches réalisée en 1963. En 2012, des travaux importants ont été réalisés. Ce chantier a permis de remettre de la couleur et de la lumière, de découvrir un ancien chemin de croix, de redonner tout leur éclat aux décors et aux statues. Une fresque, réalisée du temps de l’abbé Duclaux, se trouve dans le chœur et retrace la vie au village.
Préserver la mémoire
Initié dans les années 1970 par l’abbé Duclaux, le Village des crèches est devenu un événement majeur, bien au-delà de la Saône-et-Loire. Depuis 2001, il a pris de l’ampleur pour devenir une véritable invitation au voyage. Après Cuba et la Provence, l’Afrique sera à l’honneur du 5 décembre au 17 janvier prochain. Des dizaines de crèches de ce continent seront présentées.
En 1670, le marquis Charles Andrault de Langeron fit planter de la vigne à Maulévrier. Vers 1680, un cuvage important y était installé. Le pressoir à point massif qui s’y trouvait date de cette époque. Il aurait fonctionné encore avant la dernière guerre. A la suite d’une mise en vente des communs en 1995, la municipalité réussit à le préserver et l’installa au centre du village. Un musée vit alors le jour : L’espace du Pressoir. Le projet s’articule autour d’un triple objectif : préserver le patrimoine, développer le tourisme et mettre en valeur le bourg. A partir de collection d’outils anciens, de documents donnés par les habitants et d’éléments tirés des mémoires vivantes de la commune, cet espace met en valeur les caractéristiques de l’histoire locale.
De style roman comme en témoignent les quatre chapiteaux qui se trouvent sous sa voûte, l’église longue et étroite a été construite au XIe siècle alors que son clocher date du XIIe siècle. Elle fit partie du diocèse de Lyon et de l’archiprêtré de Roanne de l’an 1200 jusqu’au concordat. A la Révolution, elle fut pillée, puis rouverte au culte en 1801. Elle demeura dans un état vétuste pendant une cinquantaine d’années. Tombant en ruine et devenue insuffisante, la décision de la démolir fut prise en 1855. Mais le clocher fut conservé. En 1877, deux travées furent construites côté ouest. L’autel qui se trouvait sous le clocher fut placé dans l’abside. C’est en 1901 que le perron actuel et les escaliers du clocher furent édifiés. La première horloge électrique a été installée en 1952 et l’électrification des cloches réalisée en 1963. En 2012, des travaux importants ont été réalisés. Ce chantier a permis de remettre de la couleur et de la lumière, de découvrir un ancien chemin de croix, de redonner tout leur éclat aux décors et aux statues. Une fresque, réalisée du temps de l’abbé Duclaux, se trouve dans le chœur et retrace la vie au village.
Préserver la mémoire
Initié dans les années 1970 par l’abbé Duclaux, le Village des crèches est devenu un événement majeur, bien au-delà de la Saône-et-Loire. Depuis 2001, il a pris de l’ampleur pour devenir une véritable invitation au voyage. Après Cuba et la Provence, l’Afrique sera à l’honneur du 5 décembre au 17 janvier prochain. Des dizaines de crèches de ce continent seront présentées.
En 1670, le marquis Charles Andrault de Langeron fit planter de la vigne à Maulévrier. Vers 1680, un cuvage important y était installé. Le pressoir à point massif qui s’y trouvait date de cette époque. Il aurait fonctionné encore avant la dernière guerre. A la suite d’une mise en vente des communs en 1995, la municipalité réussit à le préserver et l’installa au centre du village. Un musée vit alors le jour : L’espace du Pressoir. Le projet s’articule autour d’un triple objectif : préserver le patrimoine, développer le tourisme et mettre en valeur le bourg. A partir de collection d’outils anciens, de documents donnés par les habitants et d’éléments tirés des mémoires vivantes de la commune, cet espace met en valeur les caractéristiques de l’histoire locale.
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