Verosvres
La vie de château

La commune de Verosvres abrite, en son sein, le château de Terreau lequel a subi, au fil des siècles, de très nombreuses évolutions.
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Charmant village situé dans les monts du Charollais d'origine gauloise, Verosvres s'étend sur 2.296 hectares entre les monts de Suin, de Botey à Beaubery et le Col des Vaux lequel marque la ligne de partage des eaux entre le bassin du Rhône et celui de la Loire. Une petite rivière, la Semence, prend sa source au sud de la commune. Elle traverse ces vallons verdoyants où paissent en toute tranquillité de nombreux bovins charolais dont la réputation n’es plus à faire. La commune abrite un certain nombre de monuments et autres bâtiments qui méritent le détour. On pense, en premier lieu, à la maison natale de sainte Marguerite-Marie Alacoque. La chambre de la bienheureuse, datant du XVIIe siècle présente au plafond des peintures d’époque et a aujourd'hui été convertie en chapelle que l’on peut visiter librement.

Son château


Par ailleurs, il est possible d’apercevoir le château du Terreau. La terre de Terreau a appartenu, dans un premier temps, à la famille de Lespinasse au XIVe siècle, puis à Pierre Dubois d'Andelot en 1461. Ensuite, elle est devenue la propriété de Pierre Le Roux et ses descendants l’ont gardé jusqu’au début du XVIIe siècle. Les Thibaud de Noblet ont conservé la seigneurie de Verosvres jusqu’à la Révolution. Au cours du XIXe siècle, le château est passé entre les mains de multiples propriétaires dont, entre autres, Jean-François Prosper de Villars qui entreprit des travaux. A la fin du XIXe siècle, c’est son fils qui a procédé à une rénovation complète. Cerné de fossés asséchés, le château consiste en un corps de bâtiment principal et deux ailes en retour d’équerre encadrant une cour. Les bâtiments comprennent un rez-de-chaussée, un étage percé de baies à linteau en arc segmentaire et un étage de comble éclairé par des lucarnes à pignon découvert. Construit au treizième siècle, cette bâtisse a conservé quelques éléments de son architecture première qui était celle d’un château fort.
On signalera, enfin, la présence de l’église Saint Laurent. Edifiée en 1858 et 1859, d’ordre toscan, à trois nefs, elle présente des peintures murales à fresque se rapportant à sainte Marguerite-Marie Alacoque.