Les échos du terrain sont mauvais concernant la venue en chaleur des
vaches. Il semble que cela soit dû à une qualité médiocre des fourrages
et à de possibles conséquences de la FCO. Pour Elva Novia, il y a des
solutions pour contrer cette situation, comme le fait de réaliser des
synchronisations des chaleurs ou effectuer des flushings.
A Elva Novia, les remontées des équipes de terrain font état d’une situation plus marquées qu’à l’accoutumée :
- des difficultés rencontrées par les éleveurs pour repérer les femelles en chaleurs ;
- un nombre de retours en chaleurs plus important des femelles inséminées.
Deux causes sont susceptibles d’expliquer ces problèmes de reproduction :
1) la qualité des fourrages d’une part : cette situation quasi générale peut s’expliquer par un état corporel insuffisant des animaux, résultant d’une qualité médiocre des fourrages, lesquels ne permettent pas de couvrir les besoins, conséquence des conditions climatiques de l’année dernière
2) et de possibles conséquences de la FCO sérotype 8 d’autre part : la circulation du virus dans nos départements a des répercussions sur la mortalité embryonnaire. En la matière, il faut penser à la vaccination du cheptel de souche et, pour cela, il convient de se renseigner auprès de son vétérinaire sanitaire comme auprès du GDS de Saône-et-Loire.
Et l’alimentation et le sanitaire sont deux facteurs prépondérants dans la réussite de la reproduction !
Plusieurs solutions
Plusieurs solutions peuvent être mise en œuvre, et même combinées entre elles, pour tenter de ne pas subir cette situation : la synchronisation des chaleurs, le flushing et la complémentation diététique.
La synchronisation des chaleurs : une technique fiable et plébiscitée ! Celle-ci permet de :
- mettre des femelles à la reproduction, même si elles ne sont pas cyclées. Cela permet de réduire l’intervalle vêlage-vêlage (IVV) ;
- inséminer sans détecter les chaleurs et faciliter les inséminations sur les retours (puisque 1ère IA après synchro = chaleur de référence) ;
- améliorer la performance économique de l’élevage : le groupage des vêlages sur trois mois permet de produire 11 % de veaux supplémentaires et de dégager 1/3 de travail d’astreinte (source : Réussir Bovins Viande, mai 2014).
La synchronisation des chaleurs améliore le travail de l’éleveur. Si elle est bien réalisée, elle maintient la fertilité, elle n’améliore pas et ne dégrade pas le taux de réussite à l’IA.
Le flushing et la complémentation diététique
La reproduction est une fonction de "luxe" qui n’est assurée que si les autres besoins sont couverts par la ration.
Les déséquilibres de l’alimentation sont les causes majeures d’anœstrus et donc d’augmentation de l’IVV.
Insérer ici le schéma
(source : GTBV – MPLR, juin 2010)
1) Le flushing
Pour maximiser la manifestation des chaleurs des bovins, notamment pour atteindre un objectif de regroupement des vêlages, la pratique du flushing reste éprouvée et efficace.
Elle consiste à booster les apports énergétiques de la ration par un apport supplémentaire de 1 à 1,5 kg de céréales en plus des besoins de production et cela 15 jours avant la mise à la reproduction, pour une durée de trois semaines.
L’énergie et le phosphore sont des facteurs limitants sur l’expression des chaleurs, aussi l’avoine constitue-t-elle la céréale la plus connue pour son efficacité.
2) Complémentation diététique spécifique reproduction
Une complémentation avec un aliment diététique - apporté en cure aux animaux - couvrira les besoins en oligo-éléments et en vitamines, renforçant ainsi l’effet du flushing et permettant une amélioration de l’expression des chaleurs et de la nidation du futur embryon.
Pour plus d’information, demandez conseil à votre inséminateur-conseil.
Généfertil
- des difficultés rencontrées par les éleveurs pour repérer les femelles en chaleurs ;
- un nombre de retours en chaleurs plus important des femelles inséminées.
Deux causes sont susceptibles d’expliquer ces problèmes de reproduction :
1) la qualité des fourrages d’une part : cette situation quasi générale peut s’expliquer par un état corporel insuffisant des animaux, résultant d’une qualité médiocre des fourrages, lesquels ne permettent pas de couvrir les besoins, conséquence des conditions climatiques de l’année dernière
2) et de possibles conséquences de la FCO sérotype 8 d’autre part : la circulation du virus dans nos départements a des répercussions sur la mortalité embryonnaire. En la matière, il faut penser à la vaccination du cheptel de souche et, pour cela, il convient de se renseigner auprès de son vétérinaire sanitaire comme auprès du GDS de Saône-et-Loire.
Et l’alimentation et le sanitaire sont deux facteurs prépondérants dans la réussite de la reproduction !
Plusieurs solutions
Plusieurs solutions peuvent être mise en œuvre, et même combinées entre elles, pour tenter de ne pas subir cette situation : la synchronisation des chaleurs, le flushing et la complémentation diététique.
La synchronisation des chaleurs : une technique fiable et plébiscitée ! Celle-ci permet de :
- mettre des femelles à la reproduction, même si elles ne sont pas cyclées. Cela permet de réduire l’intervalle vêlage-vêlage (IVV) ;
- inséminer sans détecter les chaleurs et faciliter les inséminations sur les retours (puisque 1ère IA après synchro = chaleur de référence) ;
- améliorer la performance économique de l’élevage : le groupage des vêlages sur trois mois permet de produire 11 % de veaux supplémentaires et de dégager 1/3 de travail d’astreinte (source : Réussir Bovins Viande, mai 2014).
La synchronisation des chaleurs améliore le travail de l’éleveur. Si elle est bien réalisée, elle maintient la fertilité, elle n’améliore pas et ne dégrade pas le taux de réussite à l’IA.
Le flushing et la complémentation diététique
La reproduction est une fonction de "luxe" qui n’est assurée que si les autres besoins sont couverts par la ration.
Les déséquilibres de l’alimentation sont les causes majeures d’anœstrus et donc d’augmentation de l’IVV.
Insérer ici le schéma
(source : GTBV – MPLR, juin 2010)
1) Le flushing
Pour maximiser la manifestation des chaleurs des bovins, notamment pour atteindre un objectif de regroupement des vêlages, la pratique du flushing reste éprouvée et efficace.
Elle consiste à booster les apports énergétiques de la ration par un apport supplémentaire de 1 à 1,5 kg de céréales en plus des besoins de production et cela 15 jours avant la mise à la reproduction, pour une durée de trois semaines.
L’énergie et le phosphore sont des facteurs limitants sur l’expression des chaleurs, aussi l’avoine constitue-t-elle la céréale la plus connue pour son efficacité.
2) Complémentation diététique spécifique reproduction
Une complémentation avec un aliment diététique - apporté en cure aux animaux - couvrira les besoins en oligo-éléments et en vitamines, renforçant ainsi l’effet du flushing et permettant une amélioration de l’expression des chaleurs et de la nidation du futur embryon.
Pour plus d’information, demandez conseil à votre inséminateur-conseil.
Généfertil
Contient des oligo-éléments et des vitamines (A, D3, E, B1 et Béta carotène) en granulés.
Généfertil contribue à une meilleure expression des chaleurs, qualité des ovules et améliore le taux de réussite à la première IA.
Mode d’emploi vaches laitières et vaches allaitantes :
• distribuer en début de période de reproduction 100 grammes par jour pendant 5 jours -> effet œstrus ;
• puis renouveler la cure un mois après -> effet nidation.
