Lancées il y a deux ans, les portes ouvertes de l’abattoir d’Autun n’en finissent pas d’attirer le public. Ils étaient encore nombreux samedi 14 mai, en plein weekend de la Pentecôte, à découvrir l’établissement autunois. Lors des trois visites organisées, pas moins de 150 personnes ont ainsi découvert le fonctionnement de cet outil de proximité. Ce qui étonne, c’est que ce public est fort peu composé d’agriculteurs, actifs ou retraités, et de professionnels de la viande, mais bien de citoyens, souvent jeunes, soucieux de voir et de comprendre dans quels conditions sont abattues les bêtes à Autun.
Un besoin d’information nécessaire après la diffusion de vidéos chocs, visant à jeter l’opprobre sur tous les abattoirs et la consommation de viande. « Les gens se sont laissés berner par un groupuscule qui ne connaît pas la réalité professionnelle », expliquait Frédéric Brochot, vice-président du Conseil Départemental de Saône-et-Loire. Une position partagée par Rémy Rebeyrotte, maire d’Autun et président de la Communauté de communes, qui dénonçait « un mouvement excessif qui vise à ne plus produire de viande ». Dans ce contexte, les consommateurs ont plus que jamais besoin de s’informer. Et c’est en ce sens que les portes ouvertes de l’abattoir, comme l’opération "Made in Viande" d’ailleurs trouvent toutes leurs raisons d’être. Et la réussite des portes ouvertes de l’abattoir illustre parfaitement l’intérêt réel des consommateurs pour les outils de proximité sur lesquels s’appuient nombre de circuits courts.
Samedi 14 mai, l’abattoir autunois proposait aussi un mini-marché fermier et servait également des assiettes composées d’un pavé de charolais et de légumes. Une formule qui semble avoir séduit, puisqu’à la mi-journée, il était très difficile de trouver une place à table.
Un besoin d’information nécessaire après la diffusion de vidéos chocs, visant à jeter l’opprobre sur tous les abattoirs et la consommation de viande. « Les gens se sont laissés berner par un groupuscule qui ne connaît pas la réalité professionnelle », expliquait Frédéric Brochot, vice-président du Conseil Départemental de Saône-et-Loire. Une position partagée par Rémy Rebeyrotte, maire d’Autun et président de la Communauté de communes, qui dénonçait « un mouvement excessif qui vise à ne plus produire de viande ». Dans ce contexte, les consommateurs ont plus que jamais besoin de s’informer. Et c’est en ce sens que les portes ouvertes de l’abattoir, comme l’opération "Made in Viande" d’ailleurs trouvent toutes leurs raisons d’être. Et la réussite des portes ouvertes de l’abattoir illustre parfaitement l’intérêt réel des consommateurs pour les outils de proximité sur lesquels s’appuient nombre de circuits courts.
Samedi 14 mai, l’abattoir autunois proposait aussi un mini-marché fermier et servait également des assiettes composées d’un pavé de charolais et de légumes. Une formule qui semble avoir séduit, puisqu’à la mi-journée, il était très difficile de trouver une place à table.
