Mouton Charollais
La génétique au cœur des préoccupations

L’assemblée générale de l’Organisme de Sélection du Mouton Charollais a permis de mettre en avant certaines problématiques à la fois techniques et commerciales.

Le président Pascal Chaponneau a souligné la qualité de l'équipe qui l'accompagne au sein de l'OS.

Présidé par Pascal Chaponneau, l’Organisme de Sélection du Mouton Charollais avait donné rendez-vous à ses adhérents, le 31 mai dernier, à l’Institut du Charolais afin de prendre part à sa traditionnelle assemblée générale. Lorsque l’on s’intéresse aux animaux inscrits, force est de constater l’importante évolution lors de ces douze dernières années. En 2005, il y avait 3.326 mâles et 4.497 femelles. Alors que l’on comptait, en 2015, 2.316 mâles et 2.253 femelles,, il y avait l’an passé 2.028 mâles et 2.585 femelles. Cela témoigne d’un vrai souci au niveau des mâles inscrits. Par ailleurs, l’Organisme de Sélection du Mouton Charollais comptait en son sein, en 2016, 107 adhérents contre 111 en 2015 et 130 en 2011. Cela représente 7.112 brebis contrôlées contre 7.277 douze mois plus tôt. La structure compte encore 18 élevages de plus de 100 brebis. L’OS a surtout perdu des petits élevages.

Des soucis de mises à bas

Du côté de la station, on constate la diversité des élevages d’origine avec 91 élevages apporteurs (dont 58 pour la seule année en cours), ce qui représente 83 % des adhérents. L’évolution des IA n’est pas sans poser questions. Il y avait 1.537 doses en 2016 pour 779 mises à bas contre 1.568 doses en 2015 et 1.033 mises à bas, 1.703 doses et 1.012 mises à bas en 2014. On note un vrai problème sur la semence fraîche car il y a une chute importante en terme de fertilité, passant de 66 % à 51 %. A noter la mise en place d’un nouveau catalogue de bélier d’IA. Mais aussi plusieurs points négatifs au niveau du schéma de sélection puisqu’il n’y a pas assez de mâles de stations chez les sélectionneurs, pas assez d’élevages connectés, une baisse du nombre d’IA et des problèmes de standard. L’année 2016 aura été marquée par la participation à plusieurs événements. On pense au SIA, à L’avenir est dans le pré, au Concours du mouton charollais, à la vente nationale d’agnelles, à la Foire de Saint André des Alpes, à la Foire économique d’Autun, à La ferme s’invite à Poitiers et au Sommet de l’élevage de Cournon.

Deux opérations nationales

Au niveau national, on peut citer deux opérations d’envergure. A commencer par P3A. Il s’agit d’un projet qui vise à la mise en évidence de gènes majeurs en ovins. Cela passe par une analyse permettant de connaître la filiation, le génotypage, la présence gène culard et la présence d’autre gènes majeurs. Facturée de 5 à 7 € aux éleveurs, cette action devrait débuter en 2019. Pour ce qui est du programme national sur la cause de sortie zootechnique, cela concernera 12 éleveurs sur l’ensemble du territoire lors de trois campagnes : 2017, 2018 et 2019.

Plusieurs rendez-vous majeurs concerneront, cette année, l’Organisme de Sélection du Mouton Charollais qui compte trois nouveaux adhérents en 2016 et quatre en 2017. Avec, le 4 août, la journée nationale du mouton charollais avec concours en matinée puis vente. Il y aura aussi la vente d’agnelles le 14 septembre, le sommet de l’élevage du 4 au 6 octobre ainsi que la ferme s’invite à Poitiers les 11 et 12 novembre. Parmi les projets de l’actuel exercice, il y a, notamment pour le schéma génétique, la volonté de maintenir voire augmenter l’échantillon d’IA dans la base de sélection et de mieux accompagner les éleveurs. Alors que l’OS a souhaité investir dans un véhicule à hauteur de 15.000 € et réaménager la station, il y a le projet de vendre le bâtiment lui appartenant.

Le président Pascal Chaponneau a souligné la qualité de l'équipe qui l'accompagne au sein de l'OS.

Présidé par Pascal Chaponneau, l’Organisme de Sélection du Mouton Charollais avait donné rendez-vous à ses adhérents, le 31 mai dernier, à l’Institut du Charolais afin de prendre part à sa traditionnelle assemblée générale. Lorsque l’on s’intéresse aux animaux inscrits, force est de constater l’importante évolution lors de ces douze dernières années. En 2005, il y avait 3.326 mâles et 4.497 femelles. Alors que l’on comptait, en 2015, 2.316 mâles et 2.253 femelles,, il y avait l’an passé 2.028 mâles et 2.585 femelles. Cela témoigne d’un vrai souci au niveau des mâles inscrits. Par ailleurs, l’Organisme de Sélection du Mouton Charollais comptait en son sein, en 2016, 107 adhérents contre 111 en 2015 et 130 en 2011. Cela représente 7.112 brebis contrôlées contre 7.277 douze mois plus tôt. La structure compte encore 18 élevages de plus de 100 brebis. L’OS a surtout perdu des petits élevages.

Des soucis de mises à bas

Du côté de la station, on constate la diversité des élevages d’origine avec 91 élevages apporteurs (dont 58 pour la seule année en cours), ce qui représente 83 % des adhérents. L’évolution des IA n’est pas sans poser questions. Il y avait 1.537 doses en 2016 pour 779 mises à bas contre 1.568 doses en 2015 et 1.033 mises à bas, 1.703 doses et 1.012 mises à bas en 2014. On note un vrai problème sur la semence fraîche car il y a une chute importante en terme de fertilité, passant de 66 % à 51 %. A noter la mise en place d’un nouveau catalogue de bélier d’IA. Mais aussi plusieurs points négatifs au niveau du schéma de sélection puisqu’il n’y a pas assez de mâles de stations chez les sélectionneurs, pas assez d’élevages connectés, une baisse du nombre d’IA et des problèmes de standard. L’année 2016 aura été marquée par la participation à plusieurs événements. On pense au SIA, à L’avenir est dans le pré, au Concours du mouton charollais, à la vente nationale d’agnelles, à la Foire de Saint André des Alpes, à la Foire économique d’Autun, à La ferme s’invite à Poitiers et au Sommet de l’élevage de Cournon.

Deux opérations nationales

Au niveau national, on peut citer deux opérations d’envergure. A commencer par P3A. Il s’agit d’un projet qui vise à la mise en évidence de gènes majeurs en ovins. Cela passe par une analyse permettant de connaître la filiation, le génotypage, la présence gène culard et la présence d’autre gènes majeurs. Facturée de 5 à 7 € aux éleveurs, cette action devrait débuter en 2019. Pour ce qui est du programme national sur la cause de sortie zootechnique, cela concernera 12 éleveurs sur l’ensemble du territoire lors de trois campagnes : 2017, 2018 et 2019.

Plusieurs rendez-vous majeurs concerneront, cette année, l’Organisme de Sélection du Mouton Charollais qui compte trois nouveaux adhérents en 2016 et quatre en 2017. Avec, le 4 août, la journée nationale du mouton charollais avec concours en matinée puis vente. Il y aura aussi la vente d’agnelles le 14 septembre, le sommet de l’élevage du 4 au 6 octobre ainsi que la ferme s’invite à Poitiers les 11 et 12 novembre. Parmi les projets de l’actuel exercice, il y a, notamment pour le schéma génétique, la volonté de maintenir voire augmenter l’échantillon d’IA dans la base de sélection et de mieux accompagner les éleveurs. Alors que l’OS a souhaité investir dans un véhicule à hauteur de 15.000 € et réaménager la station, il y a le projet de vendre le bâtiment lui appartenant.