Les Bizots

La douceur de vivre

Situé au cœur de la communauté urbaine Le Creusot – Montceau, le hameau de Saint-Nizier (Saint Nisi en latin) était autrefois le chef-lieu de la commune et lui donnait même son nom. Mais au milieu du dix-neuvième siècle, une nouvelle mairie est construite –ainsi qu’une église– dans le hameau plus central des Bizots. Un décret du 29 février 1904 autorise la commune de Saint-Nizier-sous-Charmoy à porter le nom des Bizots. Non loin de la mairie trône l’église édifiée en 1898 suite à la suppression en 1804 de la paroisse de Saint-Nizier-sous-Charmoy. Sa construction fut destinée à accueillir les fidèles contraints de se déplacer jusqu’à Charmoy pour les offices. Cette bâtisse romane fut au cœur des conflits entre les villages de Charmoy et de Saint-Nizier-sous-Charmoy. En effet, suite à sa disparition de la précédente église, la cloche de la défunte paroisse fut transportée jusqu’au clocher de Charmoy. S’en suivit alors l’affaire Charmoy - Saint-Nizier qui passionna deux générations, se composant de multiples péripéties relatives à sa récupération. Constituée de bronze et d’airain, la cloche est née en l’an grâce 1572, bénie et consacrée par le curé et le seigneur Antoine Pelletier qui régnait en ce temps là. Un jour de 1986, un groupe d’habitants a découvert l’inscription gravée sur son flanc : « Sanctus nicecius Antoine Pelletier Escuier, seigneur dudit sainct nisi et de la vevre, l’an mil cinq cens XXII ».

Quand il fait bon pêcher

Principale réserve d’eau du territoire communautaire, le lac de la Sorme qui vient épouser les terres bizotine, fut réalisé en 1975 par la communauté urbaine Le Creusot - Montceau. Le plus grand lac du département est particulièrement prisé des pêcheurs car renfermant une population importante de carnassiers entre sandres, brochets, perches et autres silures.