Comité territorial de Bresse
La solution des intercultures

Publié par Cédric Michelin
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Le 18 septembre, le Comité territorial de Bresse –composé de membres de la chambre d’Agriculture de Saône-et-Loire, de la Fédération Cuma Bourgogne, de la FDSEA et des JA de Saône-et-Loire– ont organisé leur première journée à thème –autour des intercultures– à Devrouze. Après les 80 mm de pluie la veille, les concessionnaires locaux ont présenté un certain nombre de matériels dans la cours du Gaec du Champ de Lux, faute de pouvoir en faire la démonstration en champs.
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Présidé par Samuel Chanussot et Anton Andermatt, le Comité territorial de Bresse a pour vocation de faire émerger des projets agricoles sur le secteur. Le thème des intercultures touche bon nombre d'exploitations, que ce soit pour leur intérêt agronomique, stock de fourrage ou règlementaire en zone vulnérable. « Avec la conjoncture actuelle, tout coût de production doit être étudié », débutait Samuel Chanussot et surtout « il faut trouver des solutions », complétait Anton Andermatt. Mais de nombreux matériels existent. « Nous cherchons donc à comparer les coûts des itinéraires », expliquait Laurent Boivin au nom des sept exploitations agricoles faisant partis de la Cuma Ensil’Vit de Devrouze. Sept matériels –« disponibles » auprès des concessionnaires « locaux »– ont donc été présentés dans sa cours du Gaec du Champ de Lux. A l’exception de la marque néo-zélandaise, Aitchison, fabricant sans concession. De Bey, Techni Service présentait ensuite un semoir « mécanique » Vaderstad. Les entreprises Roger Donguy à Romenay présentaient un Terradisc de chez Pottinger. Le concessionnaire Bouilloux à Saint-Marcel présentait le semoir MaxiDrill de chez Sky. Les entreprises Gauthier de Saint-Germain-du-Bois présentaient un semoir de chez New Holland par Semeato. Michaël Fortin de la Chapelle-Saint-Sauveur présentait le Solitair 9 de chez Lemken. Terre Comtoise présentait enfin un semoir Omega de chez Bednar.
Des matériels bien différents donc qui ne répondent pas aux mêmes besoins et itinéraires de chaque agriculteur. Dernier point évoqué lors de cette belle journée, pour du matériel en Cuma, en plus, « créer un assolement commun » permet d’optimiser ce genre d’équipement et les chantiers, en jouant sur les débits de chantiers, selon les essais Cuma et Chambre de Côte-d’Or.