Sur les pas de Léo, paysan
La passion plus forte que le temps qui passe
Avec l’ouvrage "Sur les pas de Léo, paysan", le lecteur est invité à se plonger dans le quotidien de Léo Coursières et de son épouse Jeanine. A 81 ans, cet agriculteur brave l’épreuve du temps pour vivre pleinement son métier et sa passion.
.JPG)
Fidèle lecteur du "Paysan tarnais", l'équivalent de L'Exploitant Agricole de Saône-et-Loire dans le Tarn, qu’il reçoit chaque vendredi car « il n’y a pas de meilleur journal pour connaître l’évolution du prix des céréales et celui des bestiaux », Léo Coursières est agriculteur à Marnaves, dans le Tarn. Rien d’exceptionnel sinon que l’homme a aujourd’hui 81 ans. Et son épouse Jeanine flirte allègrement avec les 78 printemps. En découvrant leur quotidien, il est possible de s’immerger dans une paysannerie d’un autre temps. Celle du siècle dernier. Car depuis la reprise de l’exploitation familiale à l’âge de 24 ans, peu de choses ont changé pour Léo. Si la mécanisation est évidemment présente, le moteur du tracteur tousse plus qu’il n’est fiable car trop souvent rattrapé par les pannes. Et à l’heure des mises aux normes en pagaille, la ferme reste une incongruité au regard de structures voisines modernes.
Les sillons de la terre et de la vie
Mais qu’importe, car la passion subsiste. Eté comme hiver, Léo se lève à 5 heures pour entamer sa longue journée de labeur. Car une fois son bol de café bu, le voilà qui part s’occuper de ses vaches, de ses cochons, de ses volailles et de ses terres. Et ce, 365 jours par an car, ici, le mot vacances est inconnu. De ce mode de vie traditionnel qui est aujourd’hui en voie de disparition, témoignent Loïc Mazalrey, appareil photo en bandoulière, et Emilie Delpeyrat, petite-fille de Jeanine et Léo, stylo en main.
Avec ce très bel ouvrage publié aux éditions De Borée, il est possible de retrouver ce lien si étroit qui existait autrefois entre l’homme, son terroir et ses animaux, entre mari et femme. Car le couple trace des sillons qui se rejoignent, dans la terre de leur exploitation et dans leurs existences. En six chapitres que sont la ferme, la foire aux veaux, le tue-cochon, les foins, les poulets et le jardin, les auteurs invitent à effectuer un bond dans le temps et à redécouvrir la queue de la comète que constitue une agriculture dont l’image perdure encore aujourd’hui dans l’imagerie populaire.
Les sillons de la terre et de la vie
Mais qu’importe, car la passion subsiste. Eté comme hiver, Léo se lève à 5 heures pour entamer sa longue journée de labeur. Car une fois son bol de café bu, le voilà qui part s’occuper de ses vaches, de ses cochons, de ses volailles et de ses terres. Et ce, 365 jours par an car, ici, le mot vacances est inconnu. De ce mode de vie traditionnel qui est aujourd’hui en voie de disparition, témoignent Loïc Mazalrey, appareil photo en bandoulière, et Emilie Delpeyrat, petite-fille de Jeanine et Léo, stylo en main.
Avec ce très bel ouvrage publié aux éditions De Borée, il est possible de retrouver ce lien si étroit qui existait autrefois entre l’homme, son terroir et ses animaux, entre mari et femme. Car le couple trace des sillons qui se rejoignent, dans la terre de leur exploitation et dans leurs existences. En six chapitres que sont la ferme, la foire aux veaux, le tue-cochon, les foins, les poulets et le jardin, les auteurs invitent à effectuer un bond dans le temps et à redécouvrir la queue de la comète que constitue une agriculture dont l’image perdure encore aujourd’hui dans l’imagerie populaire.
