La presse agricole, réunie en congrès annuel à Albi, a le sentiment d’être sous tous les feux. Retour.
La presse agricole prend position dans la réforme des soutiens à la presse. L’état revoit son dispositif d’aides. « Sur le principe, rien à redire ! Mais les écarts d’aides sont déjà tels qu’en rajouter, comme le fait la réforme en particulier quant aux coûts de distribution, finit par créer des situations qui s’apparentent à la distorsion de concurrence », analyse André Dremaux, le président du Syndicat national de la presse agricole et rurale (SNPar).
A ses yeux, la presse agricole et rurale est prise entre deux feux :
- soit trop technique pour être qualifiée de presse d’information générale et politique ;
- soit pas assez technique pour avoir le droit, par exemple, de publier des annonces pour les produits vétérinaires.
Quant à la presse cynégétique, cette dernière redoute même, elle, d’être requalifiée en presse de loisir.
En plus de la crise agricole et des changements du mode de lecture, la presse agricole et rurale a le sentiment d’être sous tous les feux. « Notre presse est produite par des petites entreprises et pas par de grands groupes. Nos entreprises, quand elles ne vont pas bien, elles disparaissent ! », avertit André Dremaux.
Par ailleurs, les éditeurs de presse agricole ont largement profité de leur congrès annuel des 2 et 3 juin à Albi dans le Tarn pour échanger leurs expériences ou leurs projets collectifs. Ainsi, par exemple, ils entament une réflexion sur la transformation de leurs modèles économiques ou sur les liens qu’ils peuvent tisser avec leurs homologues étrangers.
Eric Young
Tout le territoire…
A ses yeux, la presse agricole et rurale est prise entre deux feux :
- soit trop technique pour être qualifiée de presse d’information générale et politique ;
- soit pas assez technique pour avoir le droit, par exemple, de publier des annonces pour les produits vétérinaires.
Quant à la presse cynégétique, cette dernière redoute même, elle, d’être requalifiée en presse de loisir.
En plus de la crise agricole et des changements du mode de lecture, la presse agricole et rurale a le sentiment d’être sous tous les feux. « Notre presse est produite par des petites entreprises et pas par de grands groupes. Nos entreprises, quand elles ne vont pas bien, elles disparaissent ! », avertit André Dremaux.
Par ailleurs, les éditeurs de presse agricole ont largement profité de leur congrès annuel des 2 et 3 juin à Albi dans le Tarn pour échanger leurs expériences ou leurs projets collectifs. Ainsi, par exemple, ils entament une réflexion sur la transformation de leurs modèles économiques ou sur les liens qu’ils peuvent tisser avec leurs homologues étrangers.
Eric Young
Tout le territoire…
La presse agricole et rurale couvre tout le territoire métropolitain, au travers de 85 journaux - souvent hebdomadaires, départementaux ou régionaux - et parmi lesquels L’Exploitant Agricole de Saône-et-Loire, 51 publications à diffusion nationale et 43 publications en ligne. Douze publications cynégétiques adhèrent au SNPar. Ces titres de presse emploient au total 935 salariés, dont 410 journalistes. Et ils diffusent 27 millions d’exemplaires papier chaque année…
