Meubles en carton
L’écrin divin de Marie-Lyne Denorme

Mêlant esthétisme et originalité, Marie-Lyne Denorme a choisi de créer des pièces absolument uniques en carton. Avec un réel succès puisque sa clientèle n’hésite pas à effectuer de nombreux kilomètres pour trouver son bonheur.
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C’est à Saint-Bérain-sur-Dheune que Marie-Lyne Denorme a installé sa boutique, L’écrin divin. Originaire de Dunkerque, elle a quitté le Nord pour s’établir en Bourgogne, à proximité de l'endroit où sa fille s'est établie.
« Je suis un électron libre. J’aime bien ma liberté », reconnaît-elle avec un brin de malice. Cela fait maintenant plusieurs années qu’elle s’est passionnée pour le carton et son travail. D’abord en achetant un livre, puis en suivant une formation. « Plus je découvrais ce métier et plus je me rendais compte qu’il était possible de concevoir plein de choses très différentes ». C’est à ce moment qu’elle franchit le pas en créant son magasin en Saône-et-Loire le 10 juillet 2014.
« Ma toute première création était une table basse ». Par la suite, son imaginaire et les demandes de ses clients lui ont permis de pleinement s’exprimer en réalisant aussi bien des fauteuils pour adultes comme pour enfants, que des consoles, des vases, des meubles, des miroirs, des chiffonniers et autres tabourets...

Evaluer les points fragiles


Pour élaborer de telles pièces, Marie-Lyne Denorme utilise comme matière première des cartons de différentes tailles disposant d’une, deux ou trois cannelures. Avec, au départ, la réalisation d’un croquis. Puis elle transpose ce croquis sur le carton à la taille réelle. Bien évidemment, il y a plusieurs pièges à éviter. Le plus important concerne sans aucun doute la gestion des points fragiles. « Il faut calculer les points d’appuis avec précision pour que, par exemple, un fauteuil puisse accueillir tout type de personne. Pour fabriquer un fauteuil pour un adulte, il me faut environ 80 heures ».
Bien évidemment, l’un des atouts de L’écrin divin est non seulement de ne proposer que des pièces uniques mais aussi du sur-mesure. Avec, au final, des créations à la fois solides, légères et esthétiques. Même s’il est possible de se rendre à la boutique sise au 12 rue du Pont à Saint-Bérain-sur-Dheune, les clients peuvent également rencontrer Marie-Lyne Denorme lors de marchés, d’expositions et autres brocantes. « Le bouche à oreille fonctionne bien. Par contre, je suis à la recherche d’un nouveau local car je ressens le besoin de m’agrandir ».

Do it yourself


Pour partager avec le plus grand nombre son savoir, la créatrice organise régulièrement des ateliers qui prennent trois formes. Le premier, de 3 heures,  permet de réaliser un miroir, un plateau ou un pouf pour enfant. Le deuxième est l’occasion en 12 heures de créer un ou plusieurs objets de décoration entre lettres, plateaux, boîtes… Le dernier est un excellent moyen de réaliser un meuble en 30 heures. Avis aux amateurs !


On couve aussi en Agriculture


Loin d’être un long fleuve tranquille, la création d’une entreprise suppose de maîtriser un nombre incroyable de compétences. Pour cela, il est possible de recourir aux compétences de deux associations complémentaires. A commencer par BGE Perspectives qui accueille, conseille et accompagne les porteurs de projets à la création et/ou la reprise d’entreprise, de l’idée jusqu’au développement de la structure et l’embauche des premiers salariés. Elle propose de l’accompagnement individuel, de la formation, des ateliers collectifs, des financements ou encore un club d’entrepreneurs. De con côté, Potentiel joue à plein son rôle de couveuse d’entreprise. Son rôle est de tester grandeur nature le projet durant une période déterminée. Le créateur commence de manière réelle et dans un cadre légal à facturer, prospecter, acheter et gérer tout en étant accompagné et en préservant son statut et ses droits antérieurs. Il s’agit de s’assurer de l’existence d’une clientèle et d’appréhender progressivement les fonctions de chef d’entreprise. Contre un coût minime, la couveuse prête son numéro Siret, assure la comptabilité, souscrit une assurance responsabilité civile professionnelle, tient le compte bancaire professionnel, gère les déclarations fiscales et sociales. L’une des particularités de cette couveuse est d’être ouverte depuis 2011 aux agriculteurs qui sont, chaque année en Bourgogne, une douzaine (soit environ 10 % du total) à être accompagnés humainement et techniquement. Les domaines concernent essentiellement le maraîchage, l’exploitation forestière et l’apiculture. A signaler, enfin, que le taux de réussite des personnes évoluant en couveuse est de 35 % supérieur à celles et ceux qui n’y ont pas recours.

Pour tout renseignement, tél. : 03.85.48.74.18.