On le sait depuis peu (lire notre édition du 25 décembre 2015 en page12 ), le frelon asiatique (Vespa velutina) a fait son apparition en
Saône-et-Loire. Reste plus qu’à tâcher d’en limiter les dégâts…
En étudiant le cycle de vie de ce frelon, on s'aperçoit que chacun peut agir très utilement et individuellement contre l’insecte et ainsi limiter ses dégâts tant sur la faune sauvage que sur les colonies d’abeilles. Sans compter ceux possibles sur la santé humaine au regard des conséquences de leurs piqûres…
De fait, les nids construits dans l'année se vident de leurs habitants en hiver, alors que l'ensemble des ouvrières et des mâles ne passent pas l'hiver et meurent. Seule les reines et les jeunes reines se camouflent, dans les arbres creux, sous des tas de feuilles, dans des trous de murs… Elles n’en sortent que courant février et recommencent alors à s'alimenter. Bref, c'est à ce moment que chacun peut agir.
En disposant dans les jardins ou sur les balcons en ville, des pièges pour attraper ces futures fondatrices de nids.
1 reine = 2.000 à 3.000 individus en pleine saison…
Pour fabriquer de tels pièges, il suffit de récupérer des bouteilles plastiques d'eau minérale, de percer trois trous, puis de verser à l'intérieur 10 centimètres d'un mélange composé de 1/3 de bière brune, 1/3 de vin blanc (pour repousser les abeilles et surtout pas du bourgogne !) et de 1/3 de sirop de cassis. Il suffit de laisser en place ces pièges de la mi-février à fin avril.
Insérer ici schéma.
Vous pouvez bien sûr prolonger l’opération jusqu'à l'arrivée du froid… Il faut toutefois changer régulièrement la mixture et, surtout, détruire les occupants s’ils ne sont pas tous morts.
Rucher école de Jalogny
Un bon démarrage
De fait, les nids construits dans l'année se vident de leurs habitants en hiver, alors que l'ensemble des ouvrières et des mâles ne passent pas l'hiver et meurent. Seule les reines et les jeunes reines se camouflent, dans les arbres creux, sous des tas de feuilles, dans des trous de murs… Elles n’en sortent que courant février et recommencent alors à s'alimenter. Bref, c'est à ce moment que chacun peut agir.
En disposant dans les jardins ou sur les balcons en ville, des pièges pour attraper ces futures fondatrices de nids.
1 reine = 2.000 à 3.000 individus en pleine saison…
Pour fabriquer de tels pièges, il suffit de récupérer des bouteilles plastiques d'eau minérale, de percer trois trous, puis de verser à l'intérieur 10 centimètres d'un mélange composé de 1/3 de bière brune, 1/3 de vin blanc (pour repousser les abeilles et surtout pas du bourgogne !) et de 1/3 de sirop de cassis. Il suffit de laisser en place ces pièges de la mi-février à fin avril.
Insérer ici schéma.
Vous pouvez bien sûr prolonger l’opération jusqu'à l'arrivée du froid… Il faut toutefois changer régulièrement la mixture et, surtout, détruire les occupants s’ils ne sont pas tous morts.
Rucher école de Jalogny
Un bon démarrage
Très bon démarrage pour le cycle de cours donnés au rucher école de Jalogny par le Sadsel (Syndicat apicole de Saône-et-Loire). Rien moins qu’une bonne cinquantaine de participants, tous désireux de s’initier à ce qui ne manquera pas de devenir prochainement leur loisir favori : l’apiculture !
Retrouvez le programme dans notre édition du 25 décembre dernier en page 12.
Pour tout renseignement, n’hésitez pas à contacter Julie Alcaraz, conseillère Diversification à la chambre d’Agriculture de Saône-et-Loire par courriel à : jalcaraz@sl.chambagri.fr ou par téléphone au 03.85.29.55.23 ou au 03.85.29.55.58.
