Ferme expérimentale de Jalogny
Quelles conséquences suite à l'incendie ?
Publié par Cédric Michelin
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Le 9 juillet, un incendie s'est déclaré à la ferme expérimentale de Jalogny et a mobilisé 33 pompiers. Les pompiers
ont veillé jusqu'à ce que tout risque de reprise soit écarté. Un bâtiment, du matériel agricole et 500 tonnes de fourrage ont été détruits par le feu. Aucun blessé n'est à déploré, ni côté humain, ni côté bovins. Dans l'attente des experts, les dégâts se chiffreront probablement en milliers d'euro. Les expérimentations - notamment sur l'alimentation des charolais - sont perturbées.
Vers 16h30, 60 bêtes ont été sorties d'un bâtiment qui était la proie des flammes. Un bâtiment abritant du matériel s'est effondré. Au total, ce sont 1.500 mètres carrés de bâtiment qui ont été détruits, ainsi que du matériel de fenaison et des mélangeuses. Les dégâts se chiffrent à plusieurs milliers d'euros pour cette ferme expérimentale gérée par le Chambre d'Agriculture de Saône-et-Loire. Aucun blessé n'est à déplorer. Les pompiers, sous les ordres du capitaine Philippe Delaie (CIS Mâcon), ont pu stopper la propagation du feu. Vers 18h15, la situation était sous contrôle. Les causes de l'incendie sont encore inconnues. L'on sait seulement que le feu est parti d'une friche. Une enquête de gendarmerie a été ouverte. L'origine accidentelle est la piste privilégiée. Quant à la Chambre d'agriculture, elle recevait les experts pour chiffrer le préjudice. Le plus rageant vient du fait que le matériel, neuf, n'avait servi qu'une seule fois. Dans le bâtiment de gauche, qui s'est effondré, se trouvait aussi un stock de plaquettes destinées à fabriquer des litières, des copeaux de bois et des céréales. L'urgence est à la nourriture des animaux.
En effet, le directeur de la chambre d'Agriculture, François Kockmann ne cache pas que cet événement marquant sera « très perturbant pour les protocoles expérimentaux ». Aucune décision n'avait été encore prise, au moment du bouclage du journal, quant aux suites à donner. Pour le responsable du site, Julien Renon, pas question de baisser les bras. « Les évaluations sont suspendues » pour l'heure mais le personnels de la ferme expérimentale de Jalogny veulent leur « report ». Quatre lots de 14 vaches avaient été constitués et en étaient au premier tiers des expérimentations. Des essais qui portaient sur : Un lot pour évaluer l'engraissement à base d'enrubannage de prairie. Un deuxième lot pour évaluer l'enrubannage de luzerne. Un troisième alimenté à base de foin, de céréales et de tourteaux. Enfin, un dernier, avec la même alimentation que la précédente mais en libre service. Les animaux de la ferme ont été repris par la coopérative Feder en vue d'être replacés chez des engraisseurs. Un dernier lot de broutards "légers" (350 kg) a été revendu. Ces derniers devaient servir à tester leurs "repousse" avec de l'enrubannage de haute qualité.
Résolument positif, les techniciens et les élus comptent pour l'heure s'adapter pour accueillir le public le 24 septembre et tenir, dans de bonnes conditions, la traditionnelle porte ouverte qui est, pour l'heure, maintenue en date du 24 septembre.
En effet, le directeur de la chambre d'Agriculture, François Kockmann ne cache pas que cet événement marquant sera « très perturbant pour les protocoles expérimentaux ». Aucune décision n'avait été encore prise, au moment du bouclage du journal, quant aux suites à donner. Pour le responsable du site, Julien Renon, pas question de baisser les bras. « Les évaluations sont suspendues » pour l'heure mais le personnels de la ferme expérimentale de Jalogny veulent leur « report ». Quatre lots de 14 vaches avaient été constitués et en étaient au premier tiers des expérimentations. Des essais qui portaient sur : Un lot pour évaluer l'engraissement à base d'enrubannage de prairie. Un deuxième lot pour évaluer l'enrubannage de luzerne. Un troisième alimenté à base de foin, de céréales et de tourteaux. Enfin, un dernier, avec la même alimentation que la précédente mais en libre service. Les animaux de la ferme ont été repris par la coopérative Feder en vue d'être replacés chez des engraisseurs. Un dernier lot de broutards "légers" (350 kg) a été revendu. Ces derniers devaient servir à tester leurs "repousse" avec de l'enrubannage de haute qualité.
Résolument positif, les techniciens et les élus comptent pour l'heure s'adapter pour accueillir le public le 24 septembre et tenir, dans de bonnes conditions, la traditionnelle porte ouverte qui est, pour l'heure, maintenue en date du 24 septembre.
