Depuis toujours, la Loire a eu un impact fort sur la vie de la commune d’Artaix. Avec, aujourd’hui, de belles perspectives sur le plan touristique.
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Comptant 370 habitants, le village d’Artaix fait partie des six communes dites d’outre Loire du département de Saône-et-Loire. Historiquement, cela s’explique par le fait que la limite entre le duché du Bourbonnais (Montluçon) et le duché de Bourgogne s’est fait à quelques kilomètres au nord ouest sur la commune de Montegüé. Sur le plan géographique, Artaix est traversée par la Loire car des terrains communaux sont également présents sur la rive droite. Cette partie de la Loire est classée en zone Natura 2000 et bénéficie d’une biodiversité importante en particulier pour les oiseaux entre sternes, cormorans, hirondelles et même cigognes, ce qui est relativement rare dans la région. Il existe d’ailleurs trois mats artificiels et plusieurs nids naturels ont fait leur apparition depuis quelques années. Au total, 56 couples y ont été répertoriés. Le village possède un potentiel touristique important, essentiellement basé sur l’itinérance douce. Halte nautique sur le canal de Roanne à Digoin, port sur la Loire pour les canoës, chemin de halage pour marcheurs et VTT, deux sentiers pédestres et un circuit VTT s’offrent en effet au public. Sur le plan agricole, on note la présence de plusieurs exploitations, principalement en élevage allaitant charolaise. Il y a très peu de terres labourées et une vraie préservation du bocage charollais.
Droits de passage
Lorsque l’on se penche sur l’histoire du village, force est de constater l’impact important de la Loire. Au Moyen-Âge, des droits de passage étaient prélevés sur les bateaux par les seigneurs riverains. Le droit de passage du bac qui reliait les deux rives a été maintenu jusqu’en 1959. Quant à l’église connue sous le vocable de Saint Julien, elle aurait été reconstruite vers 1867. A l’exception du clocher qui a été refait au début du XXe siècle. A l’intérieur, on peut y apercevoir une statue de la vierge du XVIIe siècle. Parmi les autres curiosités, on citera la fontaine de Saint Loup, dont l'eau aurait des effets bénéfiques pour les maladies des yeux. Les habitants venaient s’y ravitailler jusque dans les années 1950. Quant au colombier, situé au bord de la route départementale, il a donné son nom au domaine sur lequel il est situé. La partie supérieure est en pisé entrecroisé de pans de bois.
Droits de passage
Lorsque l’on se penche sur l’histoire du village, force est de constater l’impact important de la Loire. Au Moyen-Âge, des droits de passage étaient prélevés sur les bateaux par les seigneurs riverains. Le droit de passage du bac qui reliait les deux rives a été maintenu jusqu’en 1959. Quant à l’église connue sous le vocable de Saint Julien, elle aurait été reconstruite vers 1867. A l’exception du clocher qui a été refait au début du XXe siècle. A l’intérieur, on peut y apercevoir une statue de la vierge du XVIIe siècle. Parmi les autres curiosités, on citera la fontaine de Saint Loup, dont l'eau aurait des effets bénéfiques pour les maladies des yeux. Les habitants venaient s’y ravitailler jusque dans les années 1950. Quant au colombier, situé au bord de la route départementale, il a donné son nom au domaine sur lequel il est situé. La partie supérieure est en pisé entrecroisé de pans de bois.
