Elevages et territoires
Des apports majeurs

L’élevage, ou plutôt les élevages sont une activité majeure pour nos territoires. En terme d’activité économiques et d’emplois certes, mais pas seulement. Parce que l’élevage fait l’objet d’attaques en nombre, il est grand temps de le réhabiliter dans l’opinion publique. En rappelant ses nombreux atouts.
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A l’échelle européenne, les éleveurs lanceront le 21 avril une campagne d’information pour « accroître la visibilité du secteur européen de l’élevage » et souligner les « bénéfices de la consommation de viande ». Dans ce cadre, un séminaire se tiendra le 26 avril au Parlement européen, consacré plus particulièrement à la viande bovine, spécialisation de plus de 2,5 millions d’exploitations au sein de l’Union européenne. Et le 20 juin, toujours au Parlement européen, un événement est prévu, en présence de commissaires européens notamment, pour promouvoir le secteur de l’élevage et la consommation de viande.
« Les activités et les journées portes ouvertes se multiplient dans les exploitations agricoles de toute l’Europe », avec, notamment, des ateliers de cuisine destinés à « renforcer le lien des consommateurs avec l’agriculture, l’alimentation et les zones rurales », rappelle le Copa-Cogeca. Sa campagne aura pour but de promouvoir ces initiatives, de « mettre en lumière les normes de production élevées que respectent les agriculteurs » et de « démontrer que le secteur de l’élevage est important, pour ne pas dire stratégique pour la croissance, la création d’emplois et pour garantir le dynamisme de l’économie rurale ».

Réhabiliter la consommation


« Trop souvent, les consommateurs n’ont pas suffisamment de temps à consacrer à la cuisine ou ne sont pas correctement informés des bienfaits de la consommation de viande dans le cadre d’une alimentation nutritive et équilibrée », font également valoir les éleveurs.
« La consommation de viande bovine, ovine et porcine, par exemple, constitue une excellente source de protéines pour le régime alimentaire. La viande est par ailleurs vitale pour contribuer à nourrir une population qui devrait augmenter de 60 % d’ici à 2050. Il s’agit également de lutter contre la faim et la malnutrition », argumentent-ils.