Service de remplacement de Saône-et-Loire
Ne pas relâcher les efforts

Après un passage difficile et fort de ses dix-huit structures locales, les Services de remplacement de Saône-et-Loire ont impulsé une bonne dynamique, laquelle se traduit par un spectaculaire redressement financier. Retour sur la dernière assemblée.
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Après L’Abergement-Sainte-Colombe en 2013 et Génelard l’an passé, la désormais habituelle délocalisation de l’assemblée générale du Service de remplacement de Saône-et-Loire a permis à bon nombre de participants de découvrir Chauffailles, le 3 avril dernier. Comme en 2013, mais de manière plus significative, le nombre de journées de remplacement a diminué, cette fois de 974, pour atteindre un total de 12.669 (-7,14 %) générées par 1.304 utilisateurs. Les plus fortes chutes se situent au niveau des JA (-62 %), de la formation (-50 %) et des mandats syndicaux (-37 %). Seuls les congés se maintiennent avec 5.682 jours, ainsi que les congés paternité et maternité (1.211 jours). Les décès représentent, quant à eux, 45 jours. Des chiffres qui ne font que confirmer l’impérieuse nécessité de gérer au cordeau un budget de plus en plus serré au fil des années, du fait notamment du désengagement de certaines structures comme le Conseil régional qui versait encore 59.100 € d'aides aux différents remplacements en 2014, mais plus que 21.490 € en 2015. Lors du dernier exercice, le Service de remplacement de Saône-et-Loire pouvait aussi compter sur le soutien financier du Conseil général à hauteur de 78.000 €, du Crédit agricole pour 26.620 €, de la FDSEA (4.500 €) et de la chambre d’Agriculture (3.888 €).

Des comptes en nette amélioration


Lorsque l’on se penche sur les finances, le seul Service de remplacement de Saône et Loire continue à présenter des comptes positifs avec 9.329 € de résultat. Néanmoins, le compte consolidé - qui regroupe les dix-huit Services de remplacement et le Service de remplacement de Saône et Loire - laisse apparaître un déficit limité à 29.075 €, contre une perte de 136.843 € un an auparavant. Rappelant l’importance de l’investissement de chacun, le président Jean-Charles Blanchard a souligné que « chaque bénévole, chaque responsable sait que la richesse de l’engagement est pour soi-même. En s’engageant, on apprend, on découvre, on grandit. Mais en même temps, ce même bénévole, ce même responsable sait que dans la responsabilité, il faut consacrer du temps qui est précieux et qui manque beaucoup dans notre vie quotidienne. Ce bénévole sait aussi que pour s’engager, il faut des compétences plus pointues, compétences qu’on n’a pas forcément ou qu’on pense ne pas avoir. Il sait aussi qu’il est difficile de trouver des personnes pour le remplacer ou pour simplement venir consacrer un peu de temps pour prendre quelques responsabilités. L’engagement aujourd’hui en agriculture comme ailleurs est la conséquence de l’évolution de la société. Il est plus instantané, plus ponctuel, plus précis. Derrière l’engagement, il y a quelque chose de vital pour la profession agricole : essayer de retrouver une capacité à impacter dans la société sur les évolutions plus générales… Le travail que nous menons au quotidien n’a de cesse de permettre à nos salariés d’être armés pour intervenir sur nos exploitations. A nous-mêmes et à nos adhérents, notamment les jeunes, d’être armés pour faire face aux aléas de la vie pour mieux et bien vivre notre métier ».

Laurence Riegel, animatrice


Depuis le mois de mai 2014, le Service de remplacement de Saône-et-Loire compte en la personne de Laurence Riegel sa nouvelle animatrice, laquelle fait également office de conseillère agricole. Un poste qui fait suite, pour la jeune femme, à deux expériences, d’une part auprès de la Croix rouge à Mâcon, d’autre part au sein de la MFR de Pont-de-Veyle.