
Dans un communiqué du 2 mai, le gouvernement a annoncé le lancement du « chantier de planification écologique sur les produits phytopharmaceutiques ». L’objectif de cette planification est de réduire voire retirer les substances actives jugées « les plus préoccupantes » et « renforcer la mobilisation » autour des alternatives « chimiques et non chimiques », indique le communiqué du gouvernement. Pour ce faire, il a mis en place sept groupes de travail pour les sept filières qui ont été identifiées : « grandes cultures » (céréales, oléoprotéagineux, betterave à sucre, pommes de terre), « fruits et légumes », « plantes à parfum aromatiques et médicinales », « vigne », « horticulture », « semences », « cultures ultra-marines », ainsi qu’un groupe sur les « cultures biologiques ». Ces groupes de travail seront pilotés par la direction générale de l’alimentation (DGAL) en collaboration étroite avec les instituts techniques, l’Anses, l’Inrae et le CGAAER1. « Ce plan d’action est la première composante du plan Ecophyto 2030, annoncée par la Première ministre, qui devrait être finalisé pour la rentrée 2023 », conclut le communiqué.