Union viticole de Saône-et-Loire
Le "problème" phytos à résoudre

Publié par Cédric Michelin
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A l'invitation de l'Union Viticole 71, le préfet s'est rendu le 3 février à Bissy-la-Mâconnaise pour une réunion de travail autour de deux thèmes : les traitements phytosanitaires et la gestion de la main d'oeuvre.
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Sur le volet "traitements", les élus de l'Union viticole 71 ont demandé au préfet et au directeur de la DDT un appui des services de l'Etat pour amplifier la communication sur la Charte des bonnes pratiques, signée cet été, pour en faire un véritable outil de concertation et de dialogue local. Car force est de constater que cet outil reste encore méconnu du grand public et des maires des communes. Le préfet s'est engagé à accompagner la communication de la profession sur un premier bilan des actions menées suite à la signature de cette charte, car comme le soulignait Christian Dussarat, DDT, " si on ne communique pas, on n'aura rien réglé ". De son côté, le préfet ré-insistait sur le fait que " la bonne solution, c'est la Charte " et pas nécessairement un arrêté comme dans d'autres départements. In fine, l'objectif est bien de préparer le plus en amont possible la campagne de traitements 2017 pour que celle-ci se déroule dans de bonnes conditions.

Texte mal ficelé



Autre sujet abordé par les représentants viticoles, il s'agit de la main d'oeuvre et des contraintes liées. Montant au créneau pour la section employeurs de main d'oeuvre, Jacques Jousseau, de Saint-Gengoux-de-Scissé a dénoncé les difficultés liées au compte pénibilité et à la complémentaire santé. Le Préfet a reconnu que le compte pénibilité était probablement un "texte mal ficelé" avec une transcription complexe en agriculture. Il s'est engagé à mettre la Direccte et la MSA rapidement autour de la table, avec la profession, pour trouver des solutions aux différents problèmes posés.
Enfin, Marc Sangoy, co-président de l'Union viticole 71, a profité de la présence d'un responsable de la DDFIP pour monter à nouveau au créneau sur les problèmes de calcul des forfaits viticoles et pour dénoncer le changement de mode de calcul qui a fait exploser les forfaits d'un certain nombre de viticulteurs.