En 2015, le nombre d’heures de formation sur le thème de l’innovation a
fortement augmenté, selon Vivéa. Les formations plus "classiques",
toujours en tête, progressent aussi, mais moins rapidement.
« Les formations sur les modes de production innovants intéressent de plus en plus », explique Béatrice Dingli, directrice de Vivéa (fonds pour la formation des entrepreneurs du vivant). Les résultats d’activité 2015 de l’organisme financeur sont sans appel : se former pour innover est dans la stratégie des agriculteurs. En 2015, 385.000 heures de formation sur les modes de production innovants ont été financées, soit 20 % de plus qu’en 2014. « La tendance s’est fortement accélérée en 2013. C’est dans la logique de la politique du ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll et de l’agroécologie », poursuit la directrice. De fait, les modes de production innovants comprennent l’agroécologie et l’autonomie fourragère. En outre, les modes d’organisation novateurs connaissent également une forte progression : 124.187 heures ont été financées en 2014 contre 148.310 en 2015.
Parallèlement, les formations plus anciennes sont davantage suivies et progressent toujours, mais moins rapidement. Il s’agit par exemple des thématiques sur le renouvellement des générations ou encore sur l’amélioration de la technicité qui progressent respectivement de +6 % et de +14 % en 2015 par rapport à 2014. Par ailleurs, une particularité de l’activité 2015 de Vivéa est la diminution de 50 % de la formation CertyPhyto. Comme l’indique Béatrice Dingli, 97 % des agriculteurs ont leur CertiPhyto. La diminution des demandes de formation CertiPhyto était attendue, la possession de ce certificat étant obligatoire depuis le 1er janvier 2016. « On s’attend à une nouvelle augmentation à partir de 2019 », souligne-t-elle. De fait, le CertiPhyto doit être renouvelé tous les dix ans et les premiers renouvellements commenceront donc en 2019.
Enfin, ces nouvelles orientations de la formation augmentent les montants de formation financés. En 2015, le montant financé total est de 49 millions d’€, contre 44,2 millions d’€ en 2014. Pourtant le nombre total d’heures financées en 2015 était légèrement inférieur. Mais « les "nouvelles" formations coûtent plus cher. Il faut les mettre en place, former les formateurs… ».
Parallèlement, les formations plus anciennes sont davantage suivies et progressent toujours, mais moins rapidement. Il s’agit par exemple des thématiques sur le renouvellement des générations ou encore sur l’amélioration de la technicité qui progressent respectivement de +6 % et de +14 % en 2015 par rapport à 2014. Par ailleurs, une particularité de l’activité 2015 de Vivéa est la diminution de 50 % de la formation CertyPhyto. Comme l’indique Béatrice Dingli, 97 % des agriculteurs ont leur CertiPhyto. La diminution des demandes de formation CertiPhyto était attendue, la possession de ce certificat étant obligatoire depuis le 1er janvier 2016. « On s’attend à une nouvelle augmentation à partir de 2019 », souligne-t-elle. De fait, le CertiPhyto doit être renouvelé tous les dix ans et les premiers renouvellements commenceront donc en 2019.
Enfin, ces nouvelles orientations de la formation augmentent les montants de formation financés. En 2015, le montant financé total est de 49 millions d’€, contre 44,2 millions d’€ en 2014. Pourtant le nombre total d’heures financées en 2015 était légèrement inférieur. Mais « les "nouvelles" formations coûtent plus cher. Il faut les mettre en place, former les formateurs… ».
