GIE Pôle Bourgogne Vigne & Vin
Une stratégie scientifique renforcée
Publié par Cédric Michelin
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Créé officiellement le 28 juillet dernier, le Groupement d’Intérêt
Public (GIP) Pôle Bourgogne Vigne et Vin a tenu sa première assemblée
générale ce 1er octobre à Dijon. Initiative « unique » en France dans le
domaine de la vigne et du vin, ce GIP est né d’une volonté de
rassembler l’ensemble des acteurs régionaux de la recherche et de
l’innovation au sein d’une même structure. Son ambition stratégique est
de garantir à la Bourgogne une position en pointe, dans les domaines de
la recherche, de la formation et du transfert de technologie. Voire au
delà…
Constitué pour une durée de dix ans, ce GIP engage :
- trois établissements d’enseignement supérieur et de recherche (Université de Bourgogne, AgroSup Dijon et Groupe ESC Dijon-Bourgogne) ;
- les professionnels de la filière, représentés par le Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB) ;
- le Conseil Régional de Bourgogne ;
- l’État (DRAAF) ;
- cinq grandes agglomérations viticoles de la région (Auxerre, Beaune, Chalon-Sur-Saône, Dijon, Mâcon) ;
- le Pôle de compétitivité agro-alimentaire, Vitagora ;
- deux chambres consulaires (CCI de Bourgogne et Chambre régionale d’agriculture).
Le GIP a aussi une série de membres associés, au contact direct de ses activités, parmi lesquels, l’INRA, l’IFV, des agences de développement économique, les lycées viticoles de la région (dont le lycée de Davayé et de Beaune), la Société d’accélération de transfert de technologies (SATT) Grand-Est, le Vinipôle Sud Bourgogne à Davayé ou l’Association Climats du vignoble de Bourgogne.
Une force de frappe avec la Champagne
Pour la définition et la mise en œuvre de sa politique, ce GIP s’appuiera sur un Conseil scientifique et sur un Conseil socio-économique. Ces deux instances se réuniront régulièrement sous la forme d’un Conseil d’orientation stratégique afin de garantir aux projets du GIP de répondre pleinement aux préoccupations du secteur, à tous les niveaux. Le vigneron de Vosne-Romanée et président de la commission Technique et Qualité du BIVB, Jean-Yves Bizot a été élu président pour un mandat de cinq ans.
Le Président de l’Université de Bourgogne, Alain Bonnin saluait la naissance de ce GIP « fédérateur pour créer de la valeur économique et une meilleure coordination des forces du territoire ». Mais pas uniquement pour la Bourgogne et la Franche-Comté. La « volonté d’ouverture » s’étend déjà au-delà comme en attestait les présences remarquées de l’Université de Chapagnes-Ardennes et du président de l’Union des Maisons de Champagne, Ghislain de Montgolfier (champagne Bollinger), ex-président de l’interprofession Champenoise.
Un « trait d’union fort » avec les Champenois qui préfigure certainement un « grand pôle à l’Est de la France », anticipait le président de la CRCI. En effet, Benoit de Charrette voit déjà là une « puissance de frappe » possible, notamment en matière de formation, sur les cépages pinot et chardonnay. Des propos complétés par Jacques Rebillard du conseil Régional de Bourgogne. « C’est un atout supplémentaire dans un monde ouvert » que de pouvoir produire des connaissances. Connaissances qui déterminent bien souvent les normes internationales de demain.
- trois établissements d’enseignement supérieur et de recherche (Université de Bourgogne, AgroSup Dijon et Groupe ESC Dijon-Bourgogne) ;
- les professionnels de la filière, représentés par le Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB) ;
- le Conseil Régional de Bourgogne ;
- l’État (DRAAF) ;
- cinq grandes agglomérations viticoles de la région (Auxerre, Beaune, Chalon-Sur-Saône, Dijon, Mâcon) ;
- le Pôle de compétitivité agro-alimentaire, Vitagora ;
- deux chambres consulaires (CCI de Bourgogne et Chambre régionale d’agriculture).
Le GIP a aussi une série de membres associés, au contact direct de ses activités, parmi lesquels, l’INRA, l’IFV, des agences de développement économique, les lycées viticoles de la région (dont le lycée de Davayé et de Beaune), la Société d’accélération de transfert de technologies (SATT) Grand-Est, le Vinipôle Sud Bourgogne à Davayé ou l’Association Climats du vignoble de Bourgogne.
Une force de frappe avec la Champagne
Pour la définition et la mise en œuvre de sa politique, ce GIP s’appuiera sur un Conseil scientifique et sur un Conseil socio-économique. Ces deux instances se réuniront régulièrement sous la forme d’un Conseil d’orientation stratégique afin de garantir aux projets du GIP de répondre pleinement aux préoccupations du secteur, à tous les niveaux. Le vigneron de Vosne-Romanée et président de la commission Technique et Qualité du BIVB, Jean-Yves Bizot a été élu président pour un mandat de cinq ans.
Le Président de l’Université de Bourgogne, Alain Bonnin saluait la naissance de ce GIP « fédérateur pour créer de la valeur économique et une meilleure coordination des forces du territoire ». Mais pas uniquement pour la Bourgogne et la Franche-Comté. La « volonté d’ouverture » s’étend déjà au-delà comme en attestait les présences remarquées de l’Université de Chapagnes-Ardennes et du président de l’Union des Maisons de Champagne, Ghislain de Montgolfier (champagne Bollinger), ex-président de l’interprofession Champenoise.
Un « trait d’union fort » avec les Champenois qui préfigure certainement un « grand pôle à l’Est de la France », anticipait le président de la CRCI. En effet, Benoit de Charrette voit déjà là une « puissance de frappe » possible, notamment en matière de formation, sur les cépages pinot et chardonnay. Des propos complétés par Jacques Rebillard du conseil Régional de Bourgogne. « C’est un atout supplémentaire dans un monde ouvert » que de pouvoir produire des connaissances. Connaissances qui déterminent bien souvent les normes internationales de demain.
