Cave des Grands crus blancs à Vinzelles
Une nouvelle ligne d'embouteillage
Publié par Cédric Michelin
-
Après trente années de bons et loyaux services, la cave des Grands crus
blancs à Vinzelles vient d’acquérir une nouvelle ligne d’embouteillage.
C’est le groupe Soufflet qui a été choisi pour réaliser l’ingénierie et
le projet. Avec ce nouvel outil, la cave espère être plus réactive pour
livrer les commandes des grossistes, tout en diminuant ses charges et
gagner en rentabilité.
En effet, la laveuse « nouvelle génération » a un système de buses à air comprimé qui sèchent « parfaitement » les bouteilles nettoyées à l’eau. L’eau et l’air se coupent automatiquement si la ligne ne détecte plus de bouteille, permettant ainsi des économies. La consommation d’eau devrait ainsi s’établir en moyenne à 60 L/h, soit un tiers de moins par rapport à l’ancienne ligne.
A la suite, l’étiqueteuse de la marque Enos, « fleuron italien » reconnu pour sa fiabilité, possède quatre têtes de sertissage qui permettront de « faire tous les formats de bouteilles ». La gestion se fait « facilement » par ordinateur. Seul deux opérateurs sont nécessaires pour s’occuper de la ligne entière. Un de plus, si la cadence monte à son maximum de 3.000 bouteilles par heure. Pour l’heure, le responsable de cave et oenologue, Jean-Michel Atlan fait tourner la ligne - avec Loïc et Mathieu, les aides caviste - aux alentours de 2.000-2.400 bouteilles/h pour apposer étiquettes, contre-étiquettes et « souvent des médailles », sourit-il.
Pour son président, Jean Juillard-Pinsard, « il était temps d’investir (80.000 €) avec notamment les changements en terme de ventes de vins. Cela devenait compliqué de gérer en un mois des commandes de 40.000 cols, en tournant à 1.200 bouteilles/h ». Avec dix appellations différentes en vente et une trentaine de références, sans compter les magnums et autres formats, « on a été impressionné par ce matériel permettant des changements réguliers d’étiquettes », ce qui était aussi recherché.
La ligne a du être installée en octobre dans un sens anti-horaire pour gagner de la place avec l’encaisseuse existante. Ce sont les équipes du groupe Soufflet qui ont pris les mesures et enlevé l’ancienne ligne. Soufflet a réussi l’installation en temps et en heure, avec l’aide des électriciens (Catherin et Ducher) qui ensemble, assureront la maintenance. « La grande technicité de l’installation est vraiment satisfaisante », résumait Jean-Michel Atlan.
Présent, le directeur général de Soufflet Vigne, Thierry Berger se disait donc fier de ses équipes – notamment Sébastien Thomas et Dominique Badet – pour ce « vrai partenariat de confiance » qui « marque le coup ». En effet, Soufflet Vigne cherche à se développer dans le matériel de cave et à s’implanter dans le Mâconnais, avec notamment le recrutement d’un technicien conseil sur ce secteur. Mais au delà, le groupe - premier collecteur privé de céréales - a visiblement à cœur « d’avancer » et de développer son expertise dans les métiers vitivinicoles. Elle lancera prochainement sous sa marque VinExtase, des produits pour les vinifications (levures…) sélectionnés par un comité scientifique.
Un choix sur le long terme donc stratégique pour la cave qui réalise un chiffre d’affaires annuel de près de cinq millions d’euro. Cette nouvelle ligne d’embouteillage doit donc permettre des « gains de productivité et de rentabilité » pour dépasser l’objectif de 700.000 bouteilles vendus directement, que se sont fixés les 90 coopérateurs de la cave des Grands crus blancs.
A la suite, l’étiqueteuse de la marque Enos, « fleuron italien » reconnu pour sa fiabilité, possède quatre têtes de sertissage qui permettront de « faire tous les formats de bouteilles ». La gestion se fait « facilement » par ordinateur. Seul deux opérateurs sont nécessaires pour s’occuper de la ligne entière. Un de plus, si la cadence monte à son maximum de 3.000 bouteilles par heure. Pour l’heure, le responsable de cave et oenologue, Jean-Michel Atlan fait tourner la ligne - avec Loïc et Mathieu, les aides caviste - aux alentours de 2.000-2.400 bouteilles/h pour apposer étiquettes, contre-étiquettes et « souvent des médailles », sourit-il.
Pour son président, Jean Juillard-Pinsard, « il était temps d’investir (80.000 €) avec notamment les changements en terme de ventes de vins. Cela devenait compliqué de gérer en un mois des commandes de 40.000 cols, en tournant à 1.200 bouteilles/h ». Avec dix appellations différentes en vente et une trentaine de références, sans compter les magnums et autres formats, « on a été impressionné par ce matériel permettant des changements réguliers d’étiquettes », ce qui était aussi recherché.
La ligne a du être installée en octobre dans un sens anti-horaire pour gagner de la place avec l’encaisseuse existante. Ce sont les équipes du groupe Soufflet qui ont pris les mesures et enlevé l’ancienne ligne. Soufflet a réussi l’installation en temps et en heure, avec l’aide des électriciens (Catherin et Ducher) qui ensemble, assureront la maintenance. « La grande technicité de l’installation est vraiment satisfaisante », résumait Jean-Michel Atlan.
Présent, le directeur général de Soufflet Vigne, Thierry Berger se disait donc fier de ses équipes – notamment Sébastien Thomas et Dominique Badet – pour ce « vrai partenariat de confiance » qui « marque le coup ». En effet, Soufflet Vigne cherche à se développer dans le matériel de cave et à s’implanter dans le Mâconnais, avec notamment le recrutement d’un technicien conseil sur ce secteur. Mais au delà, le groupe - premier collecteur privé de céréales - a visiblement à cœur « d’avancer » et de développer son expertise dans les métiers vitivinicoles. Elle lancera prochainement sous sa marque VinExtase, des produits pour les vinifications (levures…) sélectionnés par un comité scientifique.
Un choix sur le long terme donc stratégique pour la cave qui réalise un chiffre d’affaires annuel de près de cinq millions d’euro. Cette nouvelle ligne d’embouteillage doit donc permettre des « gains de productivité et de rentabilité » pour dépasser l’objectif de 700.000 bouteilles vendus directement, que se sont fixés les 90 coopérateurs de la cave des Grands crus blancs.
