Recherche & Développement
Un drone pour visualiser les maladies
Publié par Cédric Michelin
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C'est un projet de haute technologie que lancent le consortium composé
de l'Agence pour le Développement Economique de la Région de
Chalon-sur-Saône (Aderc), Nicéphore Cité, une société d'économie mixte
spécialisée dans l'image et le son et la Coopérative Bourgogne du Sud.
Tous trois viennent de s'associer dans un programme de recherches visant
à caractériser l’état sanitaire du vignoble bourguignon par des
caméras, probablement demain embarquées sur des drones.
Les trois acteurs veulent pouvoir suivre un ensemble de maladies en analysant les changements de forme et de couleur de la vigne : mildiou, oïdium, esca et flavescence dorée. Ils partent du constat que le feuillage d'une vigne soumise à un stress change de forme et de couleur, des modifications – visibles ou non par l’humain - qu'ils espèrent pouvoir détecter et expliquer par les technologies de l'imagerie numérique et leurs analyses informatiques.
Le consortium va tester différents capteurs « pour déterminer les longueurs d’ondes discriminantes en fonction des pathologies », explique Romain Peteuil, directeur adjoint de l’Aderc. L’idée étant de détecter les maladies de façon précoce et automatisée.
Les premiers essais ont commencé au sol fin avril. Les premiers résultats sont attendus au sortir de l’été 2014, avant la récolte.
Mais, la vraie question est le coût final de l’appareillage qui sera retenu. Le survol des vignes par un drone peut permettre d’optimiser ce coût. Avec ses 15.000 ha engagés, du nord Beaujolais au nord Dijonnais, la coopérative Bourgogne du Sud utilise donc des parcelles (microparcelles) servant habituellement à tester l’efficacité des solutions phytosanitaires pour mettre en relation ses modèles agronomiques de prévision des maladies avec la détection précoce des maladies par imagerie. Premier vol d’essai prévu en juillet…
Le consortium va tester différents capteurs « pour déterminer les longueurs d’ondes discriminantes en fonction des pathologies », explique Romain Peteuil, directeur adjoint de l’Aderc. L’idée étant de détecter les maladies de façon précoce et automatisée.
Les premiers essais ont commencé au sol fin avril. Les premiers résultats sont attendus au sortir de l’été 2014, avant la récolte.
Mais, la vraie question est le coût final de l’appareillage qui sera retenu. Le survol des vignes par un drone peut permettre d’optimiser ce coût. Avec ses 15.000 ha engagés, du nord Beaujolais au nord Dijonnais, la coopérative Bourgogne du Sud utilise donc des parcelles (microparcelles) servant habituellement à tester l’efficacité des solutions phytosanitaires pour mettre en relation ses modèles agronomiques de prévision des maladies avec la détection précoce des maladies par imagerie. Premier vol d’essai prévu en juillet…
